Alors qu’elles avaient été interrompues il y a deux mois après que le Caire eut claqué la porte, les négociations entre l’Égypte, le Soudan et l’Éthiopie sur le barrage de la Renaissance ont pu reprendre mardi 27 octobre à l’initiative de l’Union africaine ( UA) Les trois pays se retrouvent dans un climat tendu, cinq jours à peine après les propos incendiaires de Donald Trump
Après deux mois d’interruption, les négociations se déroulent par visioconférence Mais dire que réunir les trois pays autour d’une même table est une réussite Ce tour de force est à mettre au crédit de Cyril Ramaphosa, président de l’Afrique du Sud et de l’Union africaine (AU)
L’Egypte a claqué la porte du dernier cycle de négociations il y a deux mois, Le Caire a accusé Addis-Abeba de vouloir faire dérailler l’accord et le priver des eaux du Nil Le président sud-africain se dit même confiant quant à la signature d’un accord après des jours de pourparlers / p>
Pourtant, le climat n’a jamais été aussi dommageable avant d’entamer les pourparlers. D’abord à cause de l’étincelle allumée par Donald Trump samedi dernier lorsqu’il a laissé entendre que l’Égypte pourrait finir par faire exploser le barrage
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Ensuite, parce que l’Éthiopie a fermé son espace aérien à la frontière avec le Soudan pour parer d’éventuelles attaques Enfin, parce que la première phase de remplissage du barrage de la Renaissance a été réalisée en août malgré l’absence d’accord international
Pour les trois délégations, c’est toujours le même point d’interrogation. A quelle vitesse l’Éthiopie peut-elle remplir son barrage sans priver ses deux voisins des eaux du Nil? Ce fleuve, qui coule sur environ 6000 kilomètres, est une source essentielle d’eau et d’électricité pour une dizaine de pays d’Afrique de l’Est Le Caire et Khartoum, en aval du fleuve, veulent un accord, notamment sur la gestion du barrage
Une source éthiopienne affirme que les trois parties sont dans de meilleures conditions pour négocier C’est du moins vrai pour Addis-Abeba, en position de force après avoir prouvé cet été qu’elle est capable de remplir son barrage à elle seule Le Caire et Khartoum sont obligés de relancer le dialogue sous peine de voir l’histoire se répéter à l’été 2021, lorsque l’Éthiopie a annoncé vouloir procéder à la deuxième phase de remplissage
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World news – FR – Reprise des négociations tripartites autour du barrage de la Renaissance
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