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. World News – FR – Stéphane Rossi: « Chaque année, il y a des surprises. Je ne dis pas que Cholet y arrive, mais je dis pourquoi pas nous. « 

. . L'entraîneur de SO Cholet, Stéphane Rossi, a connu un bon début de saison depuis janvier dernier. Cinquièmement, son équipe est l'un des modérateurs de (. . . ) - Footmercato

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Stéphane Rossi: « Chaque année, il y a des surprises. Je ne dis pas que Cholet y arrive, mais je dis pourquoi pas nous.  »

Foot Mercato: Cholet est cinquième en National 1 (avec deux matchs de moins) et a un bon début de saison. Comment expliquer cette excellente dynamique?.

Stéphane Rossi: Je suis arrivé en janvier 2020, le club avait changé deux fois d’entraîneur et je suis venu faire un bilan de l’effectif. En fin de saison, j’ai donné une orientation avec les managers, le directeur administratif et financier, le directeur sportif et le président sur le profil de joueur nécessaire pour un bon championnat et une équipe solide. . Non seulement sur la qualité des joueurs, mais aussi sur la mentalité, sur cette envie de montrer les choses, d’être attentif et discipliné. Nous avons vu le championnat s’arrêter à cause de la crise sanitaire et cela nous a permis de travailler plus profondément et d’obtenir les joueurs que nous voulions. . Nous avons changé 90% de l’effectif puis avons progressivement eu huit semaines pour travailler, introduire les principes du jeu et une culture du travail. Après c’était sur le terrain c’était crescendo, rien n’est facile, c’est même un risque si on change d’effectif à ce point. Les joueurs ont répondu aux attentes et nous avons bien commencé le championnat. Sans être obsédé par le haut du tableau et les résultats, nous sommes nous-mêmes et appliquons ce que nous faisons depuis le début avec courage, abnégation et qualité.

FM: Cet audit que vous avez réalisé en début de saison était-il plus facile à réaliser alors que vous occupiez déjà un poste de directeur football au CA Bastia?

SR: Je fais ça depuis le début de ma carrière. J’ai commencé comme entraîneur-joueur en Région 1 quand j’étais avec le FC Lucciana entre 29 et 30 ans, et j’ai appris sur le tas, à la fois sur l’état d’esprit et sur le travail quotidien.. Petit à petit, j’ai terminé mes études et j’ai rejoint un club dans lequel j’ai joué quand j’étais jeune, CA Bastia. Dans ce club, nous avons repris le club en Regional 1 et grâce à un travail acharné et à la sérénité nous avons réussi à gravir les échelons et en 13 ans nous avons grimpé en Ligue 2. C’est un vrai exploit, surtout quand on sait qu’à Bastia, le Sporting Club de Bastia est le seul club qui compte pour la population. .

FM: C’était aussi un vrai tour de force de trouver une place entre le SC Bastia, l’AC Ajaccio et le Gazélec!

SR: Voilà, vous l’avez, avec très peu de ressources mais beaucoup de chaleur humaine. Avec un président, Antoine Emmanuelli, qui est toujours à Bastia Borgo, l’actuel club issu d’une fusion. Nous avons fait le CA Bastia d’un club amateur, d’un club professionnel, et cela restera une source de fierté pour nous. C’est le travail de plusieurs personnes auxquelles j’ai contribué. Aujourd’hui c’est une association stable et viable qui aura un jour l’opportunité d’entrer dans le monde professionnel. . En tout cas, je te souhaite que. Il y avait beaucoup d’humanisme, de relations humaines qui ont permis de renverser des montagnes. Il y avait cet état d’esprit.

SR: J’utilise ça à Cholet, il n’y a pas seulement la qualité intérieure mais aussi l’état d’esprit, la mentalité et la cohésion de groupe qui ramènent des points. J’utilise ça pour avancer. Il est clair qu’aujourd’hui dans les décisions que nous avons prises avec les dirigeants nous ne nous sommes pas trompés sur la façon dont le SO Cholet va évoluer.. .

FM: Vous avez également participé à la reconstruction du SC Bastia. Que retenez-vous de cette expérience?

SR: Quand j’ai terminé CA Bastia en 2017, j’ai eu l’opportunité de reconstruire le SC Bastia. 2017 est l’année où le club passe de la Ligue 1 à la Ligue 2 puis le désastre financier qui plonge le club en National 3. C’est là que le club m’appelle. J’ai déménagé dans le club en tant que joueur et quand tu es Bastiais tu contrôles l’environnement. Le club était en train de se reconstruire et le temps d’attente était long. C’est un club qui m’a élevé et m’a rendu passionné par le football. Je suis allé au stade dans les années 70 et 80 et quelque chose s’est passé. Le cœur a parlé et je suis arrivé en août. Il y avait 4 joueurs licenciés, il fallait rapidement reconstruire une équipe, alors qu’avec ce traumatisme de filiation il y avait de nombreux paramètres négatifs. Nous avons commencé 3-4 jours de retard, mais le problème était surtout de préparation. Quand nous sommes arrivés, il nous manquait deux points et nous l’avons cru. Cela a été considéré comme un échec car l’attente était longue. Puis il y a eu la deuxième saison, c’était une tâche sur plusieurs saisons de revenir en Ligue 2 dans le monde professionnel. . C’était loin, mais nous projetions. L’équipe actuelle, je l’avais à 85%, il y a des joueurs de National 3 et National 2 qui sont toujours là. Sur le plan sportif, il est fier d’avoir donné à ce club l’opportunité de retrouver son niveau professionnel.

FM: Cette saison, qui n’a pas débouché sur une promotion, a au moins permis l’installation des bases . . .

SR: Exactement, et ce qui suit a été une très bonne saison au cours de laquelle nous n’avons perdu qu’un seul match en championnat. En Coupe de France, nous avons perdu contre Caen aux tirs au but en huitièmes de finale. Malgré la saison de Ligue 1, Bastia n’avait pas atteint ce stade depuis 11 ans. Nous avons réussi à prendre des actes héroïques en battant Le Mans et Concarneau qui étaient dans les divisions supérieures. Je suis fier d’avoir redonné vie à ce stade Armand Cesari. C’était notre mission de remplir le stade, nous ne voulions rien abandonner pour redonner le sourire aux gens et cette fierté d’être Bastiais. Ok alors ça s’est terminé après les différences, mais c’est le football. Ce sont des décisions qui sont prises et je serais toujours fier d’avoir participé à la reconstruction du club.

SR: C’est un championnat calme. Nous sommes sur le point de le faire. Si vous êtes un compétiteur, si vous voulez gagner, et c’est parfaitement normal, vous vous impliquerez dans le jeu et vous voudrez gagner tous les matchs. Le but est donc une saison calme et plus d’affinité. Nous devons encore gagner des matchs. La clé est de pouvoir travailler avec confiance et sérénité. Quand on fait confiance aux gens, on leur donne l’opportunité de s’exprimer dans leur domaine. C’est très important si nous voulons avancer.

FM: Ce championnat national 1 est quelque chose de très spécial, c’est l’antichambre du football professionnel et le combat est toujours intense à tous les niveaux . . .

SR: C’est un championnat très difficile, très homogène, les équipes sont proches les unes des autres. Vous n’êtes jamais sûr de gagner. Il existe différentes équipes sportives, techniques et de profil. Chez CA Bastia il y a toujours des surprises comme nous. L’année dernière Pau et Dunkerque étaient des surprises. Ils n’étaient pas programmés pour monter, et ils ont réussi. Le plus important est la continuité, un travail cohérent et des valeurs de courage. La régularité d’un effectif et d’une équipe permet d’accéder à la Ligue 2. Je donnerais le même discours avec de moins bons résultats. Il y a des surprises chaque année. Je ne dis pas que Cholet y arrivera, mais je dis pourquoi pas nous si on continue de travailler.

FM: Demain tu retrouveras Bastia, ça te ferait mal de retrouver ton ancienne équipe?

SR: Il faudra avant tout mettre les émotions de côté. Derrière le stade il y a une ville, une région où je suis né. J’habite toujours là-bas, j’ai la maison à Bastia. Il y aura des facteurs émotionnels que nous devrons mettre de côté et faire le travail que nous avons fait cette semaine. Ce sera spécial bien sûr, mais j’ai hâte d’être là et c’est toujours un plaisir de rentrer à la maison.

FM: Bastia est un adversaire direct et cela pourrait permettre à Cholet de se remettre sur les rails en cas de succès . . .

SR: Une correspondance de moins que nous connaissons. Nous ne nous concentrerons pas là-dessus, le classement viendra avec les résultats à lui seul. Nous nous concentrons sur le match de lundi, que nous préparons en fonction des qualités et des erreurs de l’adversaire ainsi que des qualités de notre effectif. On travaille calmement et petit à petit il y aura cette petite piqûre dans le coeur et ça fait partie du foot. Je ne suis pas le premier Corse à trouver un club corse et je ne serai pas le dernier.

SR: Oui, nous sommes restés dans une série impressionnante, mais nous avons baissé le drapeau face au Red Star (défaite 2-0 samedi 28. Novembre) et cela ne veut pas dire que nous sommes vaincus. Il peut perdre, mais nous devons à nouveau nous mobiliser et faire ce pour quoi nous sommes bons. Nous sommes dans une dynamique positive que nous devons relancer ce lundi soir.

SR: J’en ai un couple. C’est l’année où National rejoint la Ligue 2 avec le CA Bastia, ce fut un moment particulier d’euphorie. C’était inattendu. Personne n’avait parié sur nous. Cette année il y a eu six descentes en National 2 (passage du championnat de 20 à 18 notes éditoriales) et je me souviens de cette phrase en début de saison: « Il fallait finir le premier des sept derniers pour éviter de passer sous. «  » « . Et enfin, on est sur le podium et on passe en Ligue 2. Nous avons fait des actes héroïques dans le 32e. Coupé de France on bat un club de Ligue 1 appelé. . . le club de sport de Bastia. Nous avons battu Ajaccio 2-0 dans un derby. Nous étions un petit club national et nous avons fait de grandes choses. Il y a aussi ce match contre Caen avec le Sporting quand on était en National 3 et on s’est levé aux tirs au but avant 13. 000 personnes arrêtées. . Il est très important d’avoir ces sentiments et d’apporter de la joie aux gens. Pour nous c’était pour redonner le sourire aux gens avec ce match qui restera quelque chose d’important.

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Stéphane Rossi: «Chaque année il y a des surprises, je ne dis pas que Cholet y arrive, mais je dis pourquoi pas nous»
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