World news – Marie-Sophie Lacarrau: « 13h n’a jamais été un objectif de ma vie »

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Une belle portion de terroir, une touche d’accent sud-ouest et une grande sociabilité, telle est la recette du Journal de 13 heures, que Marie-Sophie Lacarrau présente sur TF1 depuis janvier. Après trente-trois ans sous le règne de Jean-Pierre Pernaut, la journaliste de 45 ans a convaincu les téléspectateurs avec qui elle «voulait établir une connexion».

Après quelques semaines dans le fauteuil de Jean-Pierre Pernaut, sentez-vous comme chez vous avec votre place?

Je me sens bien dans cette chaise. Je me sens déjà chez moi et j’aime présenter ce journal. Il y avait un peu de pression la veille du premier journal télévisé, mais cela s’est rapidement calmé, même si l’objectif est bien sûr toujours là.

Si je crois les résultats de l’audience, il n’y a pas eu de démenti de toute façon. Son public est resté. Je vais l’expliquer simplement: la ligne du journal n’a pas changé. Elle reste très ancrée dans les régions, elle crée les problèmes de nos territoires, de nos terroirs. Le public continue de s’y retrouver.

Je partage toujours. Non seulement je donne les informations, mais j’essaie de me connecter avec des sujets qui affectent le public. J’aime leur parler directement. Quand j’écris le journal, j’engage une conversation avec eux et j’essaye de déclencher une réaction de leur part.

Par dessus tout, je veux leur donner des informations très claires, hiérarchisées et, dès que possible, un sourire qui offre un moment, où l’on découvre des choses et s’amuse. Chaque fois que c’est possible, j’aime sortir de la lourdeur des nouvelles et m’écarter avec des informations plus heureuses ou plus inhabituelles pour que tout ne soit pas trop effrayé.

C’est mon quotidien, je me réveille à 6 heures du matin tous les matins Horloge avec elle le matin. J’arrive à sortir en vacances. Le matin, j’essaie de rester connecté, de faire mon petit tour des journaux et des stations de radio pour rester au courant des dernières nouvelles, mais ensuite j’utilise mon temps libre et mes proches. Je pense à moi et à moi-même avant de penser au travail.

Vous avez fait une tournée de journalistes dans les régions avant de prendre les rênes à 13 heures. important de vous ancrer dans votre nouvelle équipe?

Il était important que je sillonne les régions pour rencontrer les rédacteurs, car ils sont l’épine dorsale de ce journal. Tout le sel du journal vient d’eux: ils produisent 80% des sujets! J’ai donc pensé qu’il était important que vous me parliez de l’essentiel de votre région, des sujets qui vous tiennent à cœur. Nous avons également appris à nous connaître: ce ne sont pas que des noms que je cite à la fin d’un rapport, j’ai donné un visage à tout le monde et même plus parce que nous avons eu des discussions approfondies. Cela remet les gens au centre de notre travail et c’est toujours une bonne chose. Plus il y a de monde, plus on a raison.

Sur France 2 vous avez présenté Prodiges, Les Victoires de la musique, le défilé du 1er au 4 juillet, Les Molières, Sidaction … Quels programmes TF1 aimeriez-vous présenter?

J’ai eu l’occasion de présenter des programmes très beaux et prestigieux. Aujourd’hui, Le 13 heures occupe tout mon temps. Je veux prendre mes notes et m’entendre le mieux possible avec le public, c’est ma priorité. J’adore les informations. Mais c’est vrai que j’ai souvent aimé prendre de petits pas de côté et faire un beau spectacle que j’apprécierais peut-être un jour. Je vais voir quelle chance ou quel avenir me réserve l’avenir.

Vous avez dit que vous viviez «aux trois quarts» à Paris. Passez-vous le reste du temps dans votre région d’origine? À quelle fréquence y allez-vous?

Il y a quatre ou cinq ans, j’habitais dans la campagne toulousaine dans un village de 1 000 habitants. C’est resté notre maison familiale. Dès que nous le pouvons, nous y retournons pendant les vacances scolaires, parfois le week-end, pour faire une pause et retrouver l’horizon qui me manque à Paris. J’en ai besoin, c’est là que j’ai l’impression de recharger mes batteries car je suis loin de tout. J’échappe au bruit de la ville, j’entends les oiseaux. Je pense à ma maison quand il fait trop gris ici, même si j’ai la chance d’avoir un bureau ensoleillé avec une vue dégagée sur Paris. Je ne peux pas me plaindre.

Je suis toujours étonné par l’Aubrac. Le plateau de l’Aubrac est absolument fascinant, surtout en hiver lorsque la neige absorbe tout le bruit. Il apparaît souvent dans les rapports. C’est tellement beau et authentique. C’est encore très sauvage, très bien conservé. Jean-Pierre en a parlé en décembre et j’en ai reparlé en janvier. C’est une case à cocher (rires)!

Vous partagez des photos de sport et de gastronomie sur Instagram. Est-ce que ce sont les piliers de votre développement personnel?

Le sport préféré dont je ne peux pas me passer est le yoga. Cela m’éclaircit la tête et je sens que mon corps travaille beaucoup, que mes muscles sont profondément formés. Cela me rappelle la danse que j’ai pratiquée pendant dix ans qui a défié et étiré mon corps. Je le fais deux ou trois fois par week-end pour rattraper la semaine actuellement trop chargée pour me donner le temps de m’entraîner. Pour ce qui est de la nourriture, je suis très sud-ouest: je ne dirai jamais non à un bon foie gras, un magret de canard, un aligot à la saucisse … Je suis plutôt gourmand et j’aime les bons produits de la ferme. Je suis aussi folle de chocolat, j’en mange tous les jours.

Partagez-vous cet amour des bonnes choses avec vos enfants (Tim, 12 et Malo, 14)?

Oui, c’est une joie que nous partager en famille. Je n’en ai pas quand je mange seul. De plus, il ne m’est jamais arrivé d’aller dans un restaurant sans être accompagné.

Absolument pas. Ils ont grandi avec ma présence à la télé, c’est mon travail et ils trouvent ça normal. Ils ne se soucient pas. Le soir, on parle plus de sa vie que de la mienne.

Non (rires)! Pas du tout ! De plus, je n’ai jamais travaillé avec des objectifs ou un plan de carrière. 13 heures n’a jamais été un objectif de ma vie. Je veux continuer à m’amuser. J’aime le travail d’équipe, ce journal que nous construisons ensemble. Je ne serai jamais la prochaine fois, ce n’est pas dans ma nature. Je suis satisfait de ce que j’ai, de ce que je vis. Assez pour moi.

Cet article a été publié dans le magazine Nous Deux du 2 au 8 mars 2021 sous le numéro 3844.

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