La plaignante reproche à sa consœur d’avoir voulu ternir son image à travers une publication sur les réseaux sociaux l’associant à une fameuse « Brigade anti-sardinarde ». Elle souhaite que son adversaire soit condamnée.
L’inimitié qui existe entre Lady Ponce et Coco Argentée depuis le milieu de l’année dernière se poursuit désormais publiquement devant les prétoires. La semaine dernière, les deux chanteuses se sont affrontées, en leur absence par l’entremise de leurs avocats respectifs à l’audience correctionnelle du Tribunal de première instance de Yaoundé-centre administratif. Appelé pour la troisième fois, le 13 janvier 2020, le procès s’est limité à des discussions d’ordre procédurales. L’avocat de Coco Argnetée a sollicité la jonction des deux procédures introduites par l’adversaire de sa cliente pour une bonne administration de la justice. Et Me Bissou, qui représente les intérêts de Lady Ponce a qualifié de dilatoire la demande de son contradicteur. Le juge a décidé de renvoyer la suite des débats au 11 mars 2021, le temps pour lui de se prononcer sur la jonction sollicitée.
Dans sa citation directe du 27 octobre 2020, Lady Ponce de son vrai nom Adèle Rufine Ngono, accuse Coco Argentée (Ntyame Corinne) de plusieurs infractions dont l’outrage à la tribu ou à l’ethnie, les injures, les menaces, la diffamation et la propagation de fausses nouvelles par voie cybernétiques. Des infractions présumées commises à travers une publication écrite par COCO Argentée ^postée sur Facebook et reprises par plusieurs sites culturels. Dans la douzaine de lignes, il ressort à en croire Lady Ponce, des supposés attaques verbales. La plaignante estime que le fait de la nommer « Poncefak », a pour but de « stigmatiser la tribu Bamileke » à laquelle appartient son époux. Elle n’estime également pas correct le terme « vampire utilisé pour désigner les personnes de son entourage accusées de saboter les autres artistes pour la seule gloire de Lady Ponce.
REF: Kalara N°367
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