(Investir au Cameroun) – Entre janvier et avril 2021, l’ONG Forêt et Développement Rural (Foder) a enregistré 14 décès de mineurs artisanaux dans des champs miniers de la région orientale du Cameroun. Cette organisation, qui plaide depuis de nombreuses années pour la préservation de l’environnement sur les sites miniers, craint également une augmentation du nombre de décès dans les champs miniers du Cameroun au cours de l’année en cours, après le décès.seul»20 mineurs artisanaux dans les régions de l’Est et de l’Adamaoua d’ici 2020.
La cause de la majorité de ces décès (157 au total entre 2013 et avril 2021, selon les scores Foder), dénonce l’ONG, est l’échec de la restauration des gisements miniers par les entreprises après avoir exploité «l’or». Après tout, la réglementation en vigueur au Cameroun oblige les exploitants miniers à fermer les trous et autres tranchées creusés lors de la recherche d’or une fois l’exploitation sur le site terminée.
Cependant, de nombreuses sociétés minières, en particulier dans la région de l’Est, ignorent généralement cette exigence. Cela provoque régulièrement des glissements de terrain qui détruisent l’environnement, tout en ne provoquant pas simplement la mort de personnes; ainsi que des noyades, car à la saison des pluies, les mineurs artisanaux se noient dans ces trous dès qu’ils sont remplis d’eau.
Surpassé par cet incivisme des entreprises opérant dans les champs miniers du pays, le ministre des Mines, Gabriel Dodo Ndocké, a publié en 2020 une liste d’entreprises à laquelle il a donné 60 jours, à partir du 1est Avril 2020, pour restaurer les sites déjà utilisés, sous peine de révocation de leur licence. Mais le phénomène ne semble pas s’être atténué depuis lors, selon des sources de l’industrie.
Ce nouveau décompte des décès sur les champs miniers de la région de l’Est, décrit comme « en train de mourirBy Foder, a lieu au lendemain de la fondation, le 14 décembre 2020, de la Société nationale des mines (Sonamines). L’une des principales missions de cette entreprise publique, contrôlée à 100% par l’Etat, est de « assurer la mise en œuvre des mesures liées à la récupération, la restauration et la fermeture des sites miniers».
Brice R. Mbodiam
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