(Investir au Cameroun) – Les abonnés à la téléphonie mobile au Cameroun utilisent de plus en plus les téléphones intelligents. En effet, selon la ministre des Postes et des Télécoms, Minette Libom Li Likeng, le taux de pénétration du smartphone dans le pays est passé de 25% en 2016 à près de 40% en 2020 (soit une progression d’environ 15% sur 4 ans, NDLR), selon l’Observatoire national des télécommunications de l’Agence de régulation des télécommunications (ART).
Cet appétit grandissant des Camerounais pour les téléphones intelligents, selon la ministre des Postes et Télécoms, a « entraîné la montée en puissance d’un consommateur ouvert au monde, exigeant en matière de qualité de service en termes de disponibilité, accessibilité, continuité et intégrité. Et pour ce faire, les pouvoirs publics, les régulateurs et les opérateurs doivent œuvrer pour apporter une réponse appropriée à ces attentes ».
L’intérêt des abonnés au mobile pour les smartphones peut s’expliquer par la panoplie des services qu’ils offrent : photo, vidéo, enregistreur et lecteur audio, accès à l’internet avec toutes les offres connexes, stockage de fichiers numériques, géolocalisation, etc. De plus, jadis peu accessibles aux populations à faibles revenus, les smartphones ont été progressivement démocratisés par les équipementiers, qui ont mis sur le marché des terminaux low-cost.
À côté de ces équipementiers, notamment chinois, qui ont considérablement baissé les prix des téléphones intelligents en Afrique, les opérateurs de mobile, eux, ne sont pas en reste. En 2019, Orange Cameroun a par exemple mis sur le marché « Sanza », présenté comme « le smartphone le moins cher au monde ». Cet équipement est vendu à 11 570 FCFA hors taxe, et à 13 900 FCFA TTC.
« J’ai la conviction que ce mobile 3G et bientôt 4G, est un levier puissant pour développer l’accès à internet pour tous en Afrique », confiait Alioune Ndiaye, le directeur général d’Orange Moyen-Orient et Afrique (MEA), à l’occasion du Mobile World Congress de Barcelone, en Espagne.
BRM
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