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Budget 2022 : ce que proposent les locataires d’Eoudi pour atteindre une croissance de 4,4%

La circulaire du 30 août 2021 relative à la préparation du budget de l’Etat pour l’exercice 2022 invite le gouvernement à prendre des mesures audacieuses jusqu’alors ignorées, comme l’état de vie.

2.022 à venir ne devrait pas être une année sabbatique au Cameroun, un peu comme l’aura été 2020, en raison de la pandémie de Covid-19. Si le pays n’a pas connu un isolement total comme certaines économies fortes dans le monde, son activité économique a tout de même perdu des points importants, à l’image des six États de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC).

Ici, la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac) voit les feux un peu au vert après le choc de 2020. La banque centrale table donc désormais sur une croissance de 2,8% en 2021 après -2,1% enregistré en 2020 en raison de la baisse d’activité dans le pétrole. (-4,2%) que dans le secteur non pétrolier (-1,6%).

Une croissance égale à celle du monde

Les ambitions de Paul Biya pour l’année prochaine sont grandes. « En 2022, la croissance économique mondiale devrait se consolider à 4,4%, ce qui serait le résultat de l’adoption de nouvelles mesures d’appui budgétaire dans certains grands pays », a indiqué Paul Biya dans une circulaire du 30 août 2021 concernant la préparation du budget de l’Etat pour l’exercice 2022. C’est le même rythme de croissance que le chef de l’Etat envisage pour son pays, malgré des problèmes de santé qui ne se sont pas encore totalement apaisés.

« D’ici 2022, en supposant que la pandémie soit maîtrisée et les économies de stimulation combinées ouvertes, les projections sont à 4,4% de croissance de l’économie camerounaise, dont 4,7% pour le secteur non pétrolier et 1 .8% pour le secteur pétrolier », analyse Paul Biya.

Dans cette croissance, le chef de l’Etat espère que les camerounais auront des habitudes de consommation différentes, l’intention est qu’ils consomment un peu plus. Et donc « la croissance devrait être principalement tirée par la hausse de la demande intérieure, qui devrait stimuler l’offre locale de biens et la reprise de l’investissement privé. « En raison de la présence du coronavirus, les coûts de nombreux produits sur le marché ont fortement augmenté. D’ici 2022, « l’inflation serait maîtrisée sous le seuil communautaire de 3 %, soit 2 %.  »

2022, une année dynamique

L’année qui se profile progressivement à l’horizon est définie par Paul Biya comme une année « dynamique ». Concrètement, il va falloir freiner les effets néfastes de la pandémie du covid 19 et opérer sur différents leviers. La priorité devrait être donnée à la mise en service de grands projets d’infrastructure, à la poursuite de la mise en œuvre du plan de soutien à la production de biens de consommation et à l’amélioration de l’environnement des affaires. La dynamique de 2022, qui espère un taux de croissance de 4,4%, devra se matérialiser par le strict respect de certaines exigences. « En termes d’appui à la production de biens de consommation, l’accent sera mis sur la production et la transformation des produits alimentaires de base, notamment le riz, le maïs, le soja, le mil, le sorgho, le lait et le poisson, afin de réduire le déficit commercial.  »

Impôts, impôts, impôts

La fiscalité est sans aucun doute l’un des problèmes qui brouillent la relation entre les investisseurs au Cameroun et le système fiscal du pays. L’obtention d’un dossier fiscal est un défi. Un certificat d’immatriculation du véhicule peut facilement vous donner une semaine de stress, voire plus. Une connexion Internet instable peut provoquer le plantage du certificat de non-charge. La liste des griefs peut vous donner le vertige. Dans ce vent de bisbilles, la direction générale des impôts (DGI) a mis en place une série d’innovations. De la déclaration en ligne à la simplification d’un certain nombre de questions fiscales. Pour Paul Biya, il reste encore beaucoup à faire en 2022. « Dans le domaine de la fiscalité intérieure, les nouvelles mesures pour l’exercice 2022 devraient favoriser un environnement fiscal favorable, en plus d’optimiser les revenus non pétroliers. au développement des affaires, grâce à la simplification des procédures et à la réduction du coût de la discipline fiscale », a écrit le chef de l’Etat. Une gamme de mesures est recommandée. Notamment, poursuite de l’allègement de la pression fiscale sur les entreprises directement touchées par la crise sanitaire par la mise en place d’un taux d’amortissement accéléré, clarification du plan comptable applicable à certains produits de consommation comme les boissons, les minoteries, le ciment, etc.

Se faire chouchouter pour les PME

Tout jeune entrepreneur a peur des impôts au Cameroun. Consciemment ou non. La mauvaise réputation des impôts l’a donc précédé. Ce qui est expliqué. Les patrons de PME, qui commandent très souvent des récepteurs, attendent de longs mois pour se désintéresser. Des retards de paiement pouvant être liés, entre autres, à la non-déclaration ou à la déclaration tardive. Et là, les impôts augmentent comme une pieuvre. Cette force pourrait forcer les PME à fermer. En 2022, Paul Biya souligne « la réduction du coût de la discipline fiscale, notamment pour les petits contribuables, en aménageant des avantages fiscaux en leur faveur. Cet aspect des PME en 2022 devrait consister en la simplification du régime fiscal des transmissions à titre gracieux, notamment les successions et donations, et la réduction du nombre de versements en matière d’impôts et taxes locales.

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