Cameroun : au bord du gouffre, des entreprises menacent…

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• Le GICAM a tenu une importante réunion mardi

• Les entreprises s’inquiètent de la hausse exponentielle des coûts d’approvisionnement en matières premières

• L’explosion du fret maritime avec des augmentations variant entre 20 et 400% est également évoquée.

Les affaires sont florissantes au Cameroun. Les prochains jours risquent d’être sombres pour le pays sur le plan économique. Ce n’est pas sans raison que les entreprises disent qu’elles ne peuvent plus résister à la hausse des prix à l’importation.
Les prochains mois seront décisifs pour l’économie camerounaise qui, du fait de la conjoncture économique difficile à l’échelle internationale, fait planer de sérieux doutes sur sa compétitivité, voire la survie de l’instrument de production. Le Groupement inter patronal du Cameroun (GICAM), dans un avertissement en date du 9 novembre 2021 intégrant l’impact négatif de la crise sanitaire liée au coronavirus, s’inquiète particulièrement de la hausse exponentielle du coût d’approvisionnement des matières premières et de l’explosion de la mer. ​fret avec des incréments variant entre 20 et 400%.

Ce réalignement majeur de la sphère économique du pays signifie que si les entreprises « ne peuvent plus s’adapter, elles envisageront purement et simplement de cesser leurs activités d’importation et de fabrication à compter du 1er janvier 2022 ».

Face à cette situation qui pourrait exploser si les autorités ne prenaient pas de mesures efficaces pour inverser la tendance inflationniste actuelle, « le risque d’une défaillance de l’approvisionnement du marché deviendra réel, entraînant significativement un risque de crise alimentaire et des conséquences « socialement inévitable, personne ne veut « Une fois que les entreprises ne seront plus en mesure de s’adapter, les employeurs préviennent, « elles ne seront envisagées pour arrêter les activités d’importation et de fabrication que d’ici le 1er janvier 2022 ». 14 000 petites et moyennes entreprises (PME) qui ont fait faillite et plus de 80 000 emplois ont été perdus depuis l’épidémie de Covid-19.

« Nous continuons d’appeler à de véritables consultations urgentes entre le gouvernement et le secteur privé qui garantiraient les chances de s’entendre sur des mesures appropriées pour sortir des difficultés actuelles. Il est clair que comme les entreprises ne sont plus en mesure de s’adapter, elles envisagera purement et uniquement de cesser les activités d’importation et de production au 1er janvier 2022. on veut », a conclu le communiqué signé par le président du GICAM, Célestin Tawamba

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