C’était le 19 mars 2021. Le projet appartient au Conseil national des chargeurs du Cameroun (CNCC).
La construction de cette aire de repos moderne de 14 hectares prendra quatre mois. Il est situé à Ngoulentang, à 18 km de Yaoundé et à 32 km du quartier Ayos (Centre). Ce centre de vie des transporteurs terrestres des corridors Douala-Bangui et Douala-Ndjamena est « Un projet intégratif qui résoudra les problèmes de désordre urbain et d’infrastructure afin qu’il puisse être facilement proposé aux pays de l’arrière-pays comme le Tchad et la République centrafricaine », spécifié Auguste Mbappe Penda, Directeur Général du Conseil National des Chargeurs du Cameroun (CNCC), initiateur du projet.
Le ministre des Transports, Jean Ernest Ngallè Bibehe, s’engage à soutenir la réalisation de cet espace de vie intégré sous-régional. Il sera construit par les ingénieurs militaires qui souhaitaient que le CNCC assure la maintenance une fois terminé. Il ne faut pas oublier que le Cameroun sert de plate-forme pour le transport de marchandises à destination ou en provenance du Tchad et de la République centrafricaine.
Ces deux pays représentent 70 à 75% du trafic de transit de marchandises et environ 90% des mouvements d’hommes et de véhicules impliqués dans ces échanges. L’arrivée de ce centre de vie est donc nécessaire pour le reste des transporteurs de ces deux pays voisins qui n’ont pas de littoral maritime.
Le démarrage de la construction de ce centre intervient au lendemain de l’ouverture des bureaux du CNCC pour la région Centre à Yaoundé. L’entreprise gouvernementale chargée d’assister et de défendre les intérêts des expéditeurs tout au long de la chaîne de transport, pour contribuer à la promotion du commerce international, prévoit de créer d’autres centres à travers le pays.
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