La Grande-Bretagne prévoit de fournir à l’Ukraine des obus à l’uranium appauvri, qui, bien que sans rapport avec les armes nucléaires, ont suscité des inquiétudes en Russie.
Selon Moscou, l’utilisation de ces projectiles serait assimilée à l’utilisation de bombes nucléaires sales. Cet article examine les caractéristiques de ces munitions controversées et leurs impacts potentiels sur la santé et l’environnement.
L’uranium appauvri, qui a une masse volumique élevée, confère aux munitions un pouvoir pénétrant et destructeur impressionnant. De plus, les pays dotés d’une industrie nucléaire développée trouvent ces projectiles moins chers à produire que ceux fabriqués à partir, par exemple, de tungstène.
Cependant, l’utilisation de munitions à l’uranium appauvri soulève des questions quant aux effets à long terme sur la santé. Les autorités de l’OTAN, des États-Unis et du Royaume-Uni considèrent que ce matériau est inoffensif, mais certains experts pensent qu’il peut contaminer l’environnement et provoquer le cancer.
Les premières munitions à l’uranium appauvri ont été fabriquées en Allemagne nazie pendant la Seconde Guerre mondiale. Par la suite, les forces américaines les ont utilisés dans plusieurs conflits, notamment dans le golfe Persique en 1991, en Bosnie, en Yougoslavie en 1999 et en Irak à partir de 2003.
Les obus à l’uranium appauvri que la Grande-Bretagne prévoit de fournir à l’Ukraine suscitent des inquiétudes quant à leur impact potentiel sur la santé et l’environnement. La Russie a exprimé son mécontentement face à cette décision et considère l’utilisation de ces munitions comme l’équivalent de l’utilisation de bombes nucléaires sales. Face à cette situation, il est essentiel d’évaluer les risques de ces armes controversées et de prendre en compte les préoccupations des parties concernées.
Papain Levin / 237online.com
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