« Aucun président ne peut parler comme Patrice Talon a parlé de RFI et de France 24 », a déclaré Candide Azannaï

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L’entretien que le chef de l’Etat, le président Patrice Talon, a accordé à RFI et France 24 vendredi dernier, continue de faire des vagues dans la classe politique. L’ancien ministre Candide Azannaï, commémorant les 6 ans de tentative d’enlèvement sous le régime Yayi, rend hommage à cette nouvelle dans une émission intitulée «L’éclairage du leader».

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Concernant le contenu de l’interview accordée par le président béninois à ces deux médias internationaux, le président du Parti Restore Hope, ancien délégué ministériel auprès du président de la République chargé de la défense nationale, a apprécié que le chef de l’Etat l’ait fait. ne pouvait pas se mettre au-dessus du combat.

« Aucun président de la république, aucun chef d’Etat ne peut parler comme l’a dit le président Patrice Talon (sur RFI et France 24, ndlr) », a-t-il dit.

Candide Azannai

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Selon l’ancien employé du président de la République, en tant que chef d’État, il y a des niveaux de conscience dans lesquels il faut se mettre. On se met en méta-conscience pour aborder des sujets et des questions, on s’entoure de conseillers, on s’organise de manière à ne pas sortir de ce qu’on appelle la tempérance, dit-il.

Pour Candide Azannaï, le chef de l’Etat a manqué de maîtrise de soi lorsqu’il a répondu à plusieurs questions de journalistes. Selon lui, il y a trop de confusion dans la façon dont le président et la faille sont prononcés dans sa tentative de répondre aux questions.

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Concernant les allusions du chef de l’Etat aux présidents de la sous-région qui auraient financé l’ancien ministre Reckya Madougou, Candide Azannaï a préféré conseiller les aspirants à la fonction de président de la république.

« Si vous êtes président, si vous êtes gouverneur, si vous avez des responsabilités avant de dire quoi que ce soit à un autre pays qui touche les pays voisins, réfléchissez sept fois et taisez-vous. Ce serait mieux », a suggéré Candide Azannaï.

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Pour le croire, le chef de l’Etat a risqué une conversation avec l’emporte-pièce pour mettre la diplomatie en difficulté, précisément la diplomatie dans son aspect local et la diplomatie dans le quartier, avant de conclure que le chef de l’Etat pouvait se passer de cet entretien.

RF:https://beninwebtv.com/

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