Home Politique Gestion de la ville de Bafoussam : La bataille entre Emmanuel Nzeté et Roger Tafam
Politique

Gestion de la ville de Bafoussam : La bataille entre Emmanuel Nzeté et Roger Tafam

Un an après leur mutation, l’ancien député du gouvernement et le maire de la commune de Bafoussam s’accusent mutuellement d’influence, de corruption, de népotisme, de détournement de fonds et de biens publics, de faux et usage de faux…

Au fond de l’intrigue, les deux protagonistes menacent chacun de montrer leurs failles respectives dans la gestion de la capitale de la région ouest. L’affrontement oppose l’ancien député du gouvernement de la Communauté urbaine de Bafoussam, Emmanuel Nzeté, et le maire de la ville de Bafoussam, Roger Tafam. Il a été rédigé mais a un impact sur le fonctionnement de la commune décentralisée au cœur de la région Ouest. Tout est parti d’une requête adressée au préfet du département du Mifi par l’ancien député du gouvernement de la communauté urbaine de Bafoussam. Dans la correspondance du 13 mai 2021, le maire de la ville de Bafoussam est accusé d’avoir déclenché une « chasse aux sorcières » contre les compagnons et fidèles de l’ancien député du gouvernement à la communauté urbaine. De même que la correspondance signée par Emmanuel Nzeté accuse son successeur de « violer le principe sacré de la continuité du service public ».

A titre d’illustration, l’ancien député du gouvernement à la Communauté communale de Bafoussam invoque le non-paiement de ses frais de mission et de ceux de son garde du corps. Tarifs à partir de l’exercice 2019-2020. Dans le même ordre d’idées, Emmanuel Nzeté accuse le maire de la ville de Bafoussam d’avoir retiré un acte d’attribution aux Ets Didérot multi-services. Contrat par lequel la société gérera le parc de loisirs en construction dans la ville de Bafoussam. La demande de l’ancien député du gouvernement à la communauté urbaine de Bafoussam contre le maire de la ville de Bafoussam souligne également « son refus de payer les mandats de certains partenaires qui m’étaient fidèles et fidèles ».

Mandats accordés aux entreprises

dénommé Ets Sitchuint, Ets Tene Pascal et la société Serena foodservices. Fidélité et réalisations Plus explicitement, l’ancien délégué du gouvernement à la Communauté communale de Bafoussam souligne le refus du Maire de la Ville de Bafoussam « de remettre à leurs ayants droit les attributions dûment estampillées de ma belle signature pour les commerces sur lesquels j’ai bâti le camp de l’oignon et ailleurs avec le soutien de Feicom. Une correspondance, dont Le Messager a obtenu copie, pointe également du doigt le refus du maire de la ville de Bafoussam de traiter les factures des Ets Didérot multiservice. « Un partenaire fidèle sans qui la Communauté d’agglomération de Bafoussam ne saurait répondre. favorablement à ses nombreuses demandes au vu de la catastrophe de la Ngouache. »

Ladite correspondance, qui intervient 14 mois après la passation de service entre les deux personnalités, ne souligne pas les réalisations de l’éditeur Emmanuel Nzeté. L’ancien député du gouvernement de la Communauté urbaine de Bafoussam affirme avoir payé toutes les factures laissées par ses prédécesseurs là-bas. « Entre 2010 et 2019, j’ai payé 815 millions 200 mille francs CFA, soit 80% de la dette de 1 milliard 19 millions de francs CFA laissée par la communauté urbaine de Bafoussam alors que M. Mbou Samuel était malade. Il affirme également avoir laissé des provisions qui pourraient éponger les ardoises controversées. Invoquant la considération due à son bilan lors de son passage à la tête de la Communauté Urbaine de Bafoussam.

Rdpc, opposition et réaction

Visiblement rien pour émouvoir le maire de la ville de Bafoussam. Répondant à son prédécesseur, Emmanuel Nzeté, le maire de la ville de Bafoussam rejette les accusations portées par l’ancien député du gouvernement à la communauté urbaine de Bafoussam. La correspondance du 26 mai 2021 indique a priori que « Toutes les allusions dans votre pamphlet sont fausses ». Roger Tafam appelle cependant son prédécesseur le droit de réserve. Non sans souligner que « Votre démarche va sans doute freiner l’élan de modernisation de la capitale de l’Occident ». Principalement parce que, souligne le maire de la ville de Bafoussam : « Si vous appartenez au parti politique qui m’a investi et qui se bat pour le développement de Bafoussam, vous vous serez abstenu de réaliser cet acte qui détruirait notre camp.
profiter de l’opposition. »

Pour clarifier, le maire de la ville de Bafoussam précise qu’il n’a refusé aucun paiement. Le Conseiller municipal de Bafoussam souligne qu’« il n’y a pas d’ordre de mission régulier et légalement en instance dans la Communauté Urbaine de Bafoussam. S’il y en a, quel que soit le bénéficiaire, il n’est pas lié et ne peut faire l’objet de paiement légalement ou comptablement », a-t-il déclaré. Et de remettre en cause l’attribution invoquée par l’ancien député du gouvernement à la Communauté urbaine de Bafoussam. Authenticité des documents Selon Roger Tafam « les services compétents de la Communauté ont attiré mon attention sur l’appel à manifestation d’intérêt N°201/AMI/CU/BFM/SMP/2019 du 04 novembre 2019 pour la sélection d’un opérateur économique professionnel pour la gestion du restaurant, du snack et du hall d’exposition du parc de loisirs de la ville de Bafoussam, à construire dans le cadre du programme C2D. espace qui appartient à la Communauté Urbaine de Bafoussam « Cependant, souligne le maire de la ville de Bafoussam, il se trouve que les Ets Didérot multi-services se voient attribuer un espace commercial appelé « Snack la Fiesta » logé dans le bâtiment de la communauté dénommée  » Pavillon Feicom  » niveau de marché  » B « . Attribution accordée par vous-même le 2 avril 2019. » Une réalité qui, selon le maire de la ville de Bafoussam, a disqualifié ledit soumissionnaire.

L’authenticité des différentes correspondances invoquées a été reconnue par les protagonistes de l’intrigue imitée dans les milieux politiques et administratifs de la ville de Bafoussam et de la région de l’Ouest. Jointes par téléphone, les différentes parties invoquent la confidentialité de la correspondance dont Le Messager a reçu copie. Dans une correspondance adressée à l’ancien député du gouvernement de la Communauté communale de Bafoussam, Emmanuel Nzeté, le maire de la ville de Bafoussam dénonce le fait que l’attribution dudit marché fait l’objet de « fraudes » ou « d’influences ».

La correspondance du maire de la ville de Bafoussam ne s’écarte pas de la position d’accusations et de mises en examen inaugurée par son prédécesseur. La réponse, qui a été renforcée auprès du gouverneur de la région de l’Ouest et du préfet du MiFi, souligne des faits de corruption, de trafic d’intérêts ainsi que de faux et usage de faux. Plus explicitement, le maire de la ville de Bafoussam affirme avoir payé à son prédécesseur une facture de plus de 645 millions de FCFA, équivalant à des impayés et des polices d’assurance.

Promesse de tremblement de terre

Plus tranchant encore, le maire de la ville de Bafoussam dément s’être livré à une « chasse aux sorcières » dans la communauté urbaine de Bafoussam. « Si je devais participer à une telle activité, il y aurait un véritable séisme dans la communauté urbaine de Bafoussam et même dans la ville de Bafoussam, ça me ferait beaucoup de mal. A titre d’illustration, le maire de la ville de Bafoussam se réfère sans tension aux actes de l’état civil. Non transmis à l’Office néerlandais de l’état civil ou au ministère public. Comme le maire de la ville de Bafoussam Roger Tafam cite le cas d’une superficie foncière de 40 hectares appartenant à la communauté urbaine de Bafoussam, qui aurait été dérivée de la ville de Badeng.

Dans cette affaire où les différentes parties s’accusent mutuellement d’influence, de détournement de fonds et de biens publics, de corruption, de népotisme, de faux et usage de faux et délit d’initié, tout ne semble pas encore avoir été dit. La seule certitude est que les différentes parties entendent saisir les autorités compétentes pour régler le différend impliquant de nombreux autres acteurs politiques et administratifs de la ville de Bafoussam et de la région de l’Ouest. Dans le même temps, chaque protagoniste convoque son adhésion au Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC), dont la loyauté est simultanément invoquée.

Joseph OLINGA N.

#Gestion #ville #Bafoussam #bataille #entre #Emmanuel #Nzeté #Roger #Tafam

Ref. : 237online.com

Laisser un commentaire

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

A LIRE AUSSI ...

Projet d’électrification solaire : Une nouvelle ère pour les régions rurales du Cameroun.

L’inauguration de la Centrale Solaire Photovoltaïque de Bindoumba au Cameroun représente une...

Pourquoi KFC Algérie a été fermé après 48h d’ouverture

Restaurant KFC Le premier restaurant KFC algérien, ouvert en grande pompe à...

[quads id=1]