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Sérail : ces aides de camp dont Chantal Biya se serait débarrassée

Des fuites il y a quelques semaines indiquaient que le commandant Mike Davy Ottou Meka n’était plus l’assistant de Paul Biya. Ce chef d’escadron aurait été chassé par la Première Dame Chantal Biya alors qu’il s’apprêtait à embarquer avec le couple présidentiel pour Genève en mai dernier.

Mike Davy Ottou Meka, neveu du directeur de cabinet René Claude Meka, a perdu la confiance du couple présidentiel lors de leur récent séjour à Mvomeka, où il comptait quitter le chef de l’Etat pour un stage alors que ce dernier était malade.

Ottou Meka aurait déjà été remplacé par un membre de l’extrême nord. Lieutenant Gourandi Taira. C’est lui qui se tenait derrière Paul Biya lors du défilé du 20 mai.

L’anecdote, le journal intime de Jean-Pierre Amougou Belinga, raconte que lorsque Chantal Biya est montée dans l’avion pour Genève, elle a vu Mike Davy Ottou Meka. Elle se fâche et dit au contre-amiral Joseph Fouda : « Je ne veux plus te voir ici. calme toi! calme toi! Allez refaire le Kongossa avec nous ». Paul Biya, debout derrière sa femme, ajoute d’une voix douce : « C’est un méchant. C’est un méchant. »

Paul Biya envisage depuis un certain temps de nettoyer de fond en comble ses forces de sécurité. Ainsi, selon une source sécuritaire, l’ensemble de la sécurité rapprochée du chef de l’Etat, composée d’éléments du premier groupe de protection et de sécurité de la Direction de la sécurité présidentielle (DSP) affectés à sa résidence privée, a été balayé.

Des indiscrétions au Palais de l’Unité de Yaoundé prétendent que ce ménage a été décidé sur les ordres de son épouse, Chantal Biya. Selon le journal Le Courier, publié le 11 janvier 2017, le motif de leur expulsion était le trafic et la divulgation d’informations confidentielles.

«Dans ce lot, figure le Sous-lieutenant Mindja, aide de camp de la Première Dame. De cette purge présidentielle à la Direction de la Sécurité présidentielle, les seuls rescapés, seraient le chef de sa sécurité le lieutenant-colonel de gendarmerie Étienne Honlong et le chauffeur de la première Dame», révèle Le Courrier.

La Première Dame aurait constaté «le trafic et fuites d’informations sensibles à caractères confidentiels de sa résidence, des accointances établies avec certains mouvements activistes du Code basé en Europe, réputé hostile au Chef de l’État, à travers des manifestations bruyantes et récurrentes devant l’hôtel Intercontinental de Genève en Suisse lors des séjours privés du Président de la République en Suisse, et surtout l’étalage dans les réseaux sociaux des tribulations de la fille cadette du couple présidentiel Brenda Biya, aux États-Unis d’Amérique».

Selon certaines informations, des enquêtes détaillées sont menées depuis longtemps par les services de renseignement de la DSP sous la direction personnelle du général de division Ivo Desancio Yenwo. Les conclusions de l’enquête ont confirmé les soupçons qui pesaient sur tous les anciens agents de sécurité chargés de la haute sécurité de la résidence privée du couple présidentiel.

« Des commentaires avisés en haut lieu veulent trouver à ce nettoyage de la garde rapprochée du chef de l’exécutif camerounais, un moyen de pression pour incliner le président de la République à se débarrasser de certains de ses proches collaborateurs de la présidence de la République, dans le viseur de la première dame », note le journal.

Note : « Une partie de cet article a été publiée pour la première fois en janvier 2017 »

ref: camerounweb

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