La lutte acharnée pour la justice dans l’ombre de la corruption
En 2012, Jean Marie Atangana Mebara, ancien secrétaire général à la présidence camerounaise, a été acquitté d’accusations criminelles. Cependant, sa libération a été refusée et une saga judiciaire complexe a commencé. Les détails de l’affaire Mebara révèlent un parcours semé d’embûches, de nouvelles inculpations et de multiples condamnations.
Les tournants judiciaires : Les condamnations qui ont suivi
Malgré l’ordre de libération, Atangana Mebara a été confronté à de nouvelles inculpations et a été condamné à des peines de prison successives de 15, 20 puis 25 ans. Les recours devant la Cour suprême ont été marqués par des retards et des changements dans la magistrature, rendant la situation encore plus complexe.
La scène internationale s’exprime: Les droits humains bafoués
En 2014, la Commission Africaine des droits de l’homme et des Peuples a ordonné la libération de Mebara, reconnaissant une violation flagrante de ses droits fondamentaux. Cependant, le gouvernement camerounais n’a pas honoré cette décision et n’a pas versé la somme colossale qui lui était due.
Quelle suite pour Atangana Mebara?
Cette affaire soulève de nombreuses questions sur l’acharnement à maintenir un homme derrière les barreaux malgré son acquittement initial. Elle met en lumière les enjeux de justice, de transparence et de respect des droits de l’homme au Cameroun. Il est temps que la vérité éclate et que justice soit enfin rendue.
Celestin Ekema, 237online.com
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