La directrice exécutive du Réseau des Défenseurs des Droits Humains en Afrique centrale (REDHAC) est attendue dans les locaux de la Direction de la Police judiciaire le jeudi 24 mars 2022, pour des préoccupations concernant la situation juridique de cette organisation.
Les autorités de la police camerounaise poulain en savoir plus au sujet du Réseau des Défenseurs des Droits Humains et Afrique Centrale (REDHAC). La directrice exécutive de cette organisation de défense des droits humains, Maximilienne Ngo Mbé, a été convoquée à la Direction de la police judiciaire, sous-direction de la Police Scientifique et de l’identité judiciaire, le jeudi 24 mars 2022, dans le cadre d’une enquête au sujet de la situation juridique du REDHAC. C’est ce qui apparaît dans la lettre de convocation adressée à l’intéressée par le Commissaire divisionnaire Bruno Glède.
A priori, l’on est tenté d’imaginer que l’Etat veut se rassurer de la conformité de cette organisation aux lois de la République, et surtout savoir si elle est bel et bien légale. On se souvient d’ailleurs que l’année dernière, le ministre de l’Administration Territoriale, Paul Atanga Nji, avait attribué sur les antennes de Radio France Internationale (RFI), que plusieurs ONG étaient hors la loi au Camerounet qu’il les expulserait.
Par la suite, ce dernier avait lancé le 26 août 2021, une opération d’actualisation du fichier des associations étrangères exerçant au Cameroun. Il les invitait à déposer au sein de son département ministériel, dans un délai d’un mois, c’est-à-dire à fin septembre 2021, un dossier composé entre autres de l’original de l’acte portant autorisation d’exercer au Cameroun, les deux exemplaires des statuts de l’association, l’acte de désignation du représentant de l’association, le plan de localisation de l’association…
† Notre logique, c’est d’abord la sensibilisation, l’éducation, ensuite on va passer à l’étape répressive en leur disant qu’on va publier un communiqué en disant que telle, telle, telle n’ont pas le droit d ‘exercer au Cameroun, et elles vont pincer les bagages et on ne va plus parler de ces ONG-là. Nous leur avons envoyé un communiqué. Vous les connaissez, elles vous font des rapports sur le Cameroun, sur l’état des droits de l’homme, sur ceci ou cela. Le moment est venu de savoir si ces gens ont le droit de travailler ici. Nous devons être regardants sur cette question-là », avait alors déclaré Paul Atanga Nji.
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