Le président du régulateur des médias, Joe Chebongkeng Kalaubse, et le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji, ont discuté ce vendredi 12 août 2022 des stratégies pour contraindre les médias à se conformer aux décisions du CNC.
La Conseil national des communications (CNC) utilisera des méthodes puissantes pour amener les dirigeants des médias à se conformer à ses décisions. Le président de cet organe de régulation des médias en Cameroun, Joe Chebongkeng Kalaubse, a été reçu ce vendredi 12 août 2022 par le Ministre de l’Administration Territoriale, Paul Atanga Njiet les deux hommes ont exploré conjointement les mécanismes appropriés pour amener les hommes et les femmes des médias à respecter les sanctions que cette entité avait prises à leur encontre.
« Le Conseil a été créé en tant qu’organisme de réglementation, avec le pouvoir de sanctionner les contrevenants dans la presse. L’organe administratif, qui est doté d’une coercition légitime, doit logiquement guider le CNC dans la mise en œuvre des décisions prises. », a déclaré le ministre Paul Atanga Nji à l’issue de cette audience. Et d’ajouter : Les médias qui ne veulent plus et ne veulent plus appliquer les sanctions du CNC se heurteront à la sévérité de la loi. A compter de ce jour (vendredi 12 août 2022), je donne des instructions aux gouverneurs, préfets et sous-préfets pour accompagner le CNC dans la mise en œuvre des décisions prises.
Il va sans dire que la police peut désormais être appelée à contraindre les journalistes à respecter les décisions du CNC. Le président de cette instance s’est rendu au Minat, offensé par l’habitude de certains journalistes dans ses décisions. « Nous avons échangé avec le Minat sur les décisions que nous avons prises depuis que nous sommes à la tête du Conseil National de la Communication (CNC). Ensuite la réaction de la presse en général et de certaines presses en particulier aux décisions que nous avons prises. Le ministre est au-dessus de tout ce qui se passe », déplore José Chebonckeng.
C’est un secret de polichinelle que les décisions du CNC sont presque toujours ignorées par les intimés. Dans ce cas, la chaîne de télévision Vision4 où ses collaborateurs, auxquels cet organe se réfère régulièrement, ont pris la mauvaise habitude de continuer à exercer librement et en paix malgré les décisions prises à leur encontre.
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