Le barreau camerounais s’est réuni en session extraordinaire le 13 novembre 2020 à Yaoundé pour juger formellement les violences commises contre des avocats par des policiers armés le 10 novembre, dans la salle d’audience. Une audience au Tribunal de première instance de Douala Bonango.
Avant de prendre position, le président du barreau, par intérim Me Claire Atangana Bicuna, le 12 novembre à Douala, a rencontré les présidents des tribunaux et quelques avocats.
Elle voulait savoir comment l’audition de deux avocats incarcérés à la prison centrale de New Bell s’était transformée en une course effrénée au point où la police a dû utiliser des gaz lacrymogènes contre les hommes et les femmes de la prison. Robe noire.
Cette mission m’a permis d’entendre toutes les parties et d’apprendre ce qui s’est passé le 10 novembre dans la salle d’audience du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie à Douala Bonango. L’événement en lui-même est malheureux, que l’on se mette du côté des juges ou du côté des avocats, car la justice Elle se montre de manière négative », a vivement réagi Mater Claire Atangana Bikona, à l’issue de son court séjour dans la capitale économique.
Sur la base d’informations provenant de sources fiables et à l’issue des discussions, le Conseil condamne le décret et exige des peines exemplaires pour les auteurs « intellectuels et pratiques » qui ont commis des brutalités policières contre les avocats dans la salle d’audience. . Ensuite, le Barreau a décidé d’ouvrir une enquête éthique contre les avocats des plaignants.
Pour rappel, au début des affrontements du 10 novembre, une audience a eu lieu visant la libération des avocats, Mai, Anto Augustin, et Anna Misoc, Annie Christelle, placés en détention provisoire à la prison centrale de Douala depuis le 5 novembre 2020 pour «outrage au tribunal et tentative de corruption».
A l’occasion de cette session, leurs collègues se sont réunis en grand nombre pour les soutenir. «Après d’intenses discussions entre les avocats et le parquet, le juge en charge de l’affaire a placé l’affaire sous surveillance concernant la demande de libération de l’audience de la séance du 25 novembre 2020. Cela a vraiment mis en colère les avocats qui attendaient une décision sur le siège ou tout au plus délibérer dans un court laps de temps», explique l’un des avocats qui Testez la scène.
Très en colère, les avocats ont élevé la voix, le moral s’est remonté et le juge a suspendu la séance. C’est alors que les forces de l’ordre sont entrées dans la salle d’audience et ont accusé sans relâche les hommes et les femmes en robe noire.
Voici la résolution prise hier par le Conseil de l’Ordre des Avocats
REF:Cameroon-Info.Net
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