Ils avaient intégré les centres de formation de l’armée camerounaise avec de faux diplômes.
Ils ne suivent pas leur rêve. Près de 1 000 jeunes attirés par le commerce des armes viennent d’interrompre leur formation dans les centres de formation des Forces armées camerounaises. Ces élèves gendarmes, membres de la promotion 2022, et sous-officiers ont été licenciés le 10 août 2022 par l’adjoint du ministre de la présidence chargé de la défense. Ils sont accusés d’avoir utilisé de faux diplômes pour accéder au corps de la gendarmerie nationale.
« Près de 1 000 recrues retirées des centres de formation des Forces armées camerounaises. L’armée camerounaise… rigueur, sincérité et exemplarité au programme », a déclaré sur Internet Cyrille Serge Atonfack Guemo, chef du service communication de l’armée.
C’est lors de l’authentification de leurs diplômes qui doit conduire à leur libération et à leur affectation dans les unités. Des poursuites judiciaires pourraient être engagées contre les auteurs. L’homme politique Hilaire Kamga demande le procès de « même ceux qui ont certifié ces diplômes devraient être poursuivis ».
L’administrateur civil et homme politique Valère Bessala, de son côté, remarque ce soir sur Equinoxe Télévision que le népotisme caractérisé par des recrutements imposés par de hautes personnalités favorise le mensonge ainsi rejeté. Certains craignent que ceux qui sont renvoyés chez eux pour des raisons militaires ne deviennent dangereux pour la population.
Selon certaines informations, le nombre de licenciements pour faux diplômes est un nombre record. La peste touche d’autres secteurs professionnels. Par exemple, 150 agents de la CAMAIR-CO ont récemment été surpris en train de remettre des diplômes non conformes.
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