De jeunes Montréalais se retrouvent dans l’eau chaude après avoir brisé le plafond d’un chalet loué à Mont-Tremblant en essayant de se cacher dans le grenier de la police répondant à une plainte concernant un rassemblement illégal.
«J’ai été horrifié et choqué quand j’ai vu la maison. J’étais aussi complètement dégoûté. J’ai plus d’une centaine de personnes qui l’ont loué ces dernières années. Je n’ai jamais vu ça auparavant. C’est terrible », a protesté Andreas Bougadis, propriétaire du chalet pillé à Mont-Tremblant.
Sa maison, qui était disponible à la location sur Airbnb, a été gravement endommagée le week-end dernier. Un plafond avec d’énormes trous, une cuisine en mauvais état et même un système de ventilation cassé, ce sont ses derniers frais de dommages, qui s’élèvent à près de 10000 dollars, a-t-il déclaré.
«Nous essayons de les appeler, mais personne ne répond. Airbnb devra nous rembourser et y faire face. Mais pour le moment, nous perdons des revenus car nous ne pouvons pas louer le chalet dans son état actuel », soupire M. Bougadis.
Collecte illégale De son côté, le directeur du service des communications de la ville de Mont-Tremblant, Maxime Dorais, confirme que la police est entrée par effraction chez Andreas Bougadis dimanche soir.
«Nous avons reçu un appel vers 18 h 50 pour intervenir dans un Airbnb. Sept rapports de crime ont été distribués sur les lieux d’un rassemblement illégal. Il y avait sept personnes sur place, dont au moins deux personnes qui étaient cachées dans le grenier », raconte Dorais.
Un des trous dans le plafond du chalet Photo courtoisie Un des trous dans le plafond du chalet.
«La police a entendu du bruit dans le grenier. Après cela, ils ont remarqué les dommages au plafond [brisé]. Ce qui a confirmé leur présence ci-dessus », ajoute-t-il. Maxime Dorais précise que tous les jeunes hommes de ce chalet ont entre 19 et 24 ans.
Pendant la pandémie, M. Bougadis s’assure de ne louer son chalet qu’à des familles et groupes de moins de six personnes.
«Nous respectons toutes les règles d’hygiène. Nous sommes très stricts. Cependant, la personne qui a loué la maison ce week-end nous a menti. Elle a dit qu’elle était venue avec sa petite famille. Après tout, c’était une dizaine de personnes et entre amis », critique-t-il.
Vidéos publiées et supprimées Le Journal a découvert plusieurs vidéos et photos des locataires se cachant à la police sur les réseaux sociaux. On y voit les jeunes hommes se moquer des policiers et des dégâts qui ont été faits dans la maison.
«Je n’ai pas fait les trous, c’était un ami», défend un jeune homme qui se présente comme Ahmed Gebel sur Snapchat, mais refuse de révéler son vrai nom dans une interview. Après avoir été contacté à ce sujet, il a rapidement supprimé ses messages dans lesquels il a été vu avec des amis se cachant à la police dans le grenier du chalet.
Le propriétaire du chalet, Andreas Bougadis, a déclaré au Journal qu’il attendra une réponse d’Airbnb avant de prendre des mesures ou non contre le groupe de jeunes hommes qui ont endommagé sa propriété.
RF:https://www.tvanouvelles.ca/
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