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Crises politiques et assassinat des prêtres: Mgr Abraham Kome charge le régime Biya

Selon le président de la Conférence nationale des évêques du Cameroun, plusieurs kakiken du régime considèrent les interventions de l’Église catholique dans la vie publique au Cameroun comme une ingérence.

Son Eminence Pietro le cardinal Parolin, secrétaire d’État du Vatican, réside au Cameroun depuis le jeudi 28 janvier 2021. En fin de matinée du 29 janvier, il a entamé sa visite officielle de cinq jours par un entretien avec tous les évêques du Cameroun.

La réunion aura lieu dans la salle de réunion du siège de la Conférence épiscopale nationale du Cameroun (CENC) à Yaoundé. Avant la séance à huis clos, il y a eu l’installation des participants et le discours d’ouverture de Monseigneur Abraham Kome, président de la Conférence épiscopale nationale du Cameroun.

«Malgré la coopération ouverte entre l’Etat et l’Église, qui a été marquée il y a quelques années par la signature d’un accord-cadre entre le Pape et le Président de la République, des zones d’ombre demeurent dans le rôle de l’Église catholique au Cameroun. Plusieurs Kakiken du régime considèrent les interventions de l’Église catholique dans la vie publique au Cameroun comme une ingérence. La preuve en est la mort suspecte d’évêques, de prêtres et d’autres religieux et religieuses », a déclaré le premier évêque de la ville de Bafang dans la région occidentale.

La crise anglophone
Concernant la crise dans le monde anglophone, un point majeur à l’ordre du jour du ministre des Affaires étrangères du pape François, le président de la CENC n’a pas pris la parole dans la nature.

«En ce qui concerne la crise au nord-ouest et au sud-ouest, l’offre de médiation de l’Église catholique a été rejetée. La demande des évêques du Cameroun de rencontrer le président de la République pour discuter et examiner les moyens de sortir de la crise est jusqu’à présent restée lettre morte. Malgré l’organisation du Grand Dialogue, les massacres de Ngarbuh, Kumba et autres meurtres sont la preuve qu’il reste beaucoup à faire pour mettre fin à la guerre. Les évêques restent convaincus que seul un véritable dialogue, dans lequel toutes les parties sont impliquées, peut favoriser un retour à la paix dans les régions du nord-ouest et du sud-ouest », a-t-il déclaré.

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