Ce n’est pas la première fois que des hommes qui devraient faire respecter la loi du peuple ou défendre la cause des opprimés remplacent des bandits qui manipulent à volonté le système judiciaire.
A Dschang, les juges seraient de mèche avec une partie civile coupable, tirant sur tous les fusils pour être blanchis aux yeux de la loi camerounaise, au détriment de la partie innocente ; c’est le journaliste et lanceur d’alerte Boris Bertolt qui parle de la situation.
Dschang est une ville historique et universitaire du Cameroun dans la région ouest du pays bamiléké. La capitale du département de la Menoua est la deuxième plus grande ville de la région de l’Ouest après Bafoussam.
Boris explique sur les réseaux sociaux que des magistrats « font disparaître un certificat médical dans un procès à Dschang ».
Le Camerounais présente la situation de telle sorte qu’elle soit claire pour tout le monde : « Décidément, les magistrats au Cameroun sont de hommes pires que des bandits. A la seule différence qu’ils sont jugés et parties ».
« La première audience du procès qui oppose les douze (12) personnes accusées d’avoir tenté d’assassiner un papa de soixante-dix (70) ans à Dschang s’est ouvert vendredi dernier. Les prévenus ne sont pas tous présentés. Les citations directes n’ont pas été servies à tous les accusés dont les noms figurent bien sur la plainte », énonce Boris Bertolt.
L’homme média est surpris : « Fait surprenant, un autre certificat médical a été présenté à la barre au lieu du certificat médical de 60% IPP. Le procureur de la République de Dschang, Monsieur Tsayem Roger est au courant ».
Boris Bertolt avance que « l’avocat des prévenus Maître Tsamo a fait savoir à l’audience que ses protégés plaident non coupables. L’affaire a été renvoyée dans deux (02) mois. Mais, les principaux accusés demeurent en liberté et menacent la famille ».
ref: camerounweb