Le Groupement interpatronal du Cameroun (Gicam) est en pleine lutte de pouvoir pour la succession de son actuel patron, Célestin Tawamba. Plusieurs personnalités du paysage économique et politique cherchent à prendre sa place, ce qui révèle une lutte pour l’influence, le contrôle et l’avenir du Cameroun. Emmanuel Wafo Foko, chef d’entreprise, et Gabriel Mbairobe, ministre de l’agriculture, ont sollicité le soutien du gouvernement pour bloquer la prolongation du mandat de Tawamba. La fusion du Gicam avec E.cam, l’autre grande organisation patronale du Cameroun, crée une nouvelle entité qui regroupera près de 1 400 entreprises. Les nouveaux statuts permettent à Tawamba de briguer un troisième mandat, une perspective qui déplaît à Wafo Foko et à son allié André Siaka, ancien patron de la SABC.
La course à la succession de Tawamba est en train de devenir un combat de titans pour la direction du Gicam. Les intentions de Tawamba et de Protais Ayangma, le président d’E.cam, restent secrètes, mais l’élection à la présidence du Gicam, qui devrait avoir lieu en décembre, s’annonce pleine de difficultés. Cette lutte de pouvoir est un tournant pour le Gicam, qui doit faire face à un avenir incertain.
En somme, la succession de Tawamba au Gicam est en train de devenir un enjeu majeur pour l’avenir du Cameroun. Les compétitions silencieuses pour prendre sa place révèlent une lutte pour l’influence et le contrôle du pays. La fusion du Gicam avec E.cam crée une nouvelle entité qui regroupera près de 1 400 entreprises, mais les nouveaux statuts permettent à Tawamba de briguer un troisième mandat, ce qui déplaît à certains candidats à sa succession. L’élection à la présidence du Gicam, qui devrait avoir lieu en décembre, s’annonce difficile et incertaine.