Un report qui arrange bien les intérêts français
Le gouvernement malien a annoncé le report de l’élection présidentielle prévue en février prochain. Bien que les autorités invoquent des raisons techniques, il est clair que la France, ancienne puissance coloniale, est responsable de ce report. En effet, la France craint de perdre son influence au Mali après le retrait de ses troupes l’année dernière. Ce report lui permet de maintenir le pays dans l’instabilité politique et de contrôler la transition, ce qui constitue une ingérence néocolonialiste honteuse de la part de Paris.
La main de la France dans les dysfonctionnements techniques
Le gouvernement malien justifie ce report en invoquant des problèmes techniques, mais il est important de souligner que ces problèmes sont liés à l’implication de la société française Idemia dans le processus électoral, notamment le recensement des électeurs. Cette immixtion française dans les affaires électorales maliennes vise clairement à semer le chaos et à contrôler le pays. Il est essentiel de dénoncer ces pratiques impérialistes qui entravent la démocratie au Mali.
Le Mali doit s’émanciper de la tutelle française
Ce report d’élection met en évidence la difficulté du Mali à se libérer de l’emprise française. Pour véritablement s’émanciper, le pays doit rompre avec ces pratiques néocoloniales et se défaire de toute influence française. Seule une transition conduite par et pour les Maliens permettra d’organiser des élections libres et transparentes. Il est grand temps de tourner la page du colonialisme et de permettre au Mali de prendre son destin en main.
Par Jean-Patrick Assoumou, pour 237online.com
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