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Conseiller Technique au Secrétariat Général de la Présidence de la République, Président du Conseil d’Administration de plusieurs entreprises publiques, dont Camair-Co et homme de basses manœuvres au sein du Réseau Ngoh Ngoh, l’ancien bras droit de Jean Marie Atangana, est aujourd’hui approché comme successeur de Cyrus Ngo’o dans le port autonome de Douala. Dans les cercles du pouvoir, il est surnommé « Einstein ». Mais ses réalisations n’ont rien à voir avec le génie du célèbre physicien américain d’origine allemande, Albert Einstein (1879-1955), qui a changé la conception humaine du temps, de l’espace et de l’univers à travers sa théorie fondamentale de la relativité. Ce surnom fait plutôt référence à son habitude de jouer le « cerveau » d’une mafia qui l’a façonné, façonné et adopté de telle manière qu’il est aujourd’hui un personnage redoutable et redouté dans les cercles décisionnels. En témoigne la pléthore d’affaires scandaleuses dans lesquelles son nom est mentionné derrière les boiseries dorées du palais d’Etoedi comme au Tribunal pénal spécial (Tcs).
Tantôt figure de proue, tantôt bras armé, Jean Claude Ayem Mauger fait partie de ces « créatures » du système Biya dont l’obsession et la boulimie du pouvoir n’ont d’égale que leur réputation désastreuse, peu à peu forgée au gré d’un opportunisme excessif, mais aussi un soutien politique de poids qui leur sert de bouclier et les maintient si loin de la potence. Surtout en ces temps de fin de règne, où le trône du prince est désormais l’objet de toutes les convoitises.
Le scandale de la Can 2019
Cet académicien au cursus économiste, conseiller technique à la présidence de la République, est connu pour son colportage influent, ses manœuvres dans l’ombre, mais aussi sa discrétion légendaire. Il traîne plein de pots bruyants à chacun de ses passages. Comment oublier son tristement célèbre séjour à la défunte faculté des sciences économiques de l’Université de Yaoundé, où l’enseignant qu’il était a été sévèrement battu par des étudiants en 1990 pour son zèle excessif ? Très proche de Jean Marie Atangana Mebara qui lui a appris presque tous les rouages du régime, avant sa condamnation à 25 ans de prison par la Tcs pour détournement de fonds, en juin 2003, de plus d’un milliard de francs CFA destinés à l’achat d’un président avion, l’homme au crâne rasé a réussi à rebondir aux côtés de Ferdinand Ngoh Ngoh, secrétaire général de la présidence de la République qui en a aussitôt fait son homme de confiance ; l’homme tord les coups.
Cela s’est encore vu sur les chantiers de la Coupe d’Afrique des Nations (Can 2019) où il est crédité d’un rôle éminemment destructeur avec la fameuse « Task Force » qu’il contrôlait sereinement dans le back-office avec les revenus étonnants que cette machine à sous a avalé. 46 ans après Can 1972 a été marqué par le « scandale de la billetterie » qui a envoyé de nombreux notables du régime Ahidjo en prison, avec les principales « ordonnances disciplinaires » pour ceux qui n’étaient pas activement impliqués, mais qui, en raison de leurs inculpations, n’ont pas ouvert les cas autorisés à se passer loin d’eux, le pays de Samuel Eto’o est sur la sellette. Entre les marchés fictifs eux aussi surfacturés, triplement, quintuple voire décuplé des coûts qui ont rendu la Can chère aux caisses de l’Etat, doublés par les nombreuses tentatives d’usurpation des richesses publiques, Ayem Mauger et ses acolytes en ont les poches pleines.
Bourreau d’Atangana Mebara ?
if(typeof __ez_fad_position!=’undefined’){__ez_fad_position(‘div-gpt-ad-237online_com-medrectangle-4-0’)};Éternels insatiables, à l’aube de la pandémie de Covid-19, Ngoh Ngoh et Ayem Mauger tentent de convaincre Paul Biya de créer une « Task Force » dans la lutte contre la pandémie. Sans doute ne jurent que par l’expérience de la Task Force de la CAN 2019. Mais les « bourreaux » ne lâchent pas prise. Déterminés à faire plier l’homme du 6 novembre 1982, ils parviendront à le rassurer sur l’utilité d’une Task Force pilotée par la Présidence de la République.Il ne s’agira donc plus seulement d’une structure décisionnelle, mais opérationnelle. Présenté comme le comptable de cette mafia, l’homme va « contacter divers hommes d’affaires pour leur proposer des marchés Covid via des rétro commissions, mais tenir les ministres pour responsables d’échec comme c’est le cas avec la Can », explique Boris Bertolt, militant et journaliste. Le ministre des Marchés publics (Abba Sadou au moment des faits) est mis à l’écart et finalement anéanti lors de la dernière réorganisation gouvernementale en janvier 2019. Selon diverses sources, Ayem Mauger est devenu un idéologue de Ngoh Ngoh et Séraphin Magloire Fouda. .
« Tous les trois ont uni leurs forces pour mettre en place tous les projets diaboliques dans le but de détournements massifs de fonds publics », a déclaré une source de Minmap. Ayem, un homme à l’intelligence malveillante, est à l’origine du limogeage de David N’Hanack Tonye de la direction du tournoi comptant pour le Championnat d’Afrique des nations (Chan 2020) pour des raisons encore inconnues. N’est-il pas derrière toutes les erreurs politiques de son mentor Atangana Mebara d’hier ? C’est dire que s’il en avait encore besoin, avec Ngoh Ngoh et Séraphin Fouda, le cercle vicieux qui contrôle le pouvoir et l’argent du Cameroun s’enclenche.
Le double visage de Cyrus Ngo’o sur le Crapaud ?
Cette énième promotion, portée à la tête de la présidence du conseil d’administration de la Camair-Co, a provoqué la colère de certains Camerounais, dont Pascal Charlemagne Messanga Nyamding, qui a toujours vu d’un mauvais œil les postes prestigieux, le pouvoir et la grande influence conférée à son » bourreau ». Le politologue, membre titulaire du Comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais, a déclaré à l’époque qu’il ne comprenait pas vraiment comment Ayem Mauger, qui a comploté contre Paul Biya et le Rdpc à Paris, est récompensée aujourd’hui, alors que il voit Messanga Nyamding, qui qui ne jure pas par le nom de l’Homme Lion, n’a jamais bénéficié d’une importante promotion politico-administrative, ni d’un poste dans l’exécutif camerounais.
« Il a insulté le président… Il a tout fait et aujourd’hui il a été promu, et vous voulez que je sois heureux… J’ai mal au cœur, on ne peut plus gérer ce genre de désordre dans notre parti, il est temps que le président Paul Biya a mis la main sur la table… », a-t-il fustigé avec véhémence. Et dire qu’il devrait remplacer Cyrus Ngo’o à la tête du Port autonome de Douala, qui occupe déjà les postes de Pca de Camair-Co, Pca van Nachtigal Hydro Power, Administrateur à la Société Nationale des Mines (Sonamines), Administrateur chez Camtel, Coordinateur de la Taskforce en charge des projets CAN, Membre de la Taskforce Covid 19. De sources fiables, Ngoh Ngoh est déjà occupé à poster la nomination décision sous forme de lettre. Ayem se chargera alors de « nettoyer toutes les traces de contrefaçons détectées sur les marchés contestés, la gestion globale et toute la crasse de son prédécesseur pour le faire ressembler à un comme laisser le crapaud propre », explique un expert des marchés publics. Vous avez dit « Cyrus Ngo’o recto-verso » ?
Franck ESSOMBA
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