Savon judiciaire du PAD/DIT : Cyrus Ngo’o, tout espoir perdu, fait appel à une association d’affaires sous forte pression

Suite au différend entre la DIT (Terminal International de Douala), le PAD (Port Autonome de Douala) qui prend l’eau claire, une association dénommée  »Experts en Transport Logistique » composée de Jacques Bimai, Edouard Fochive, Fouda Gallus, Hilaire Dzipang et Gabriel Manimben sont nés miraculeusement. La quintessence de la déchéance, elle a pompeusement attribué le patronyme de TASK FORCE Maritime.if(typeof __ez_fad_position != ‘undefined’){__ez_fad_position(‘div-gpt-ad-237online_com-medrectangle-3-0’)};

Tout d’abord, le terme TASK FORCE, que tout le monde a « inventé » du bout des lèvres depuis le chef de l’État, ne rentre pas dans le contexte du feuilleton juridique qui oppose le DIT au PAD. TASK FORCE est en quelque sorte une synergie de pouvoir, dans le but de mieux gérer une situation ou un projet. Exemple d’organisation de la KAN ou de la riposte contre le Covid-19. En fin de compte, un groupe de travail est créé pour agir, pas pour s’exprimer.

Mais alors que plusieurs juridictions camerounaises et internationales ont confirmé le cas du DIT, comme en témoigne la récente décision du Tribunal administratif, qui juge illégal de réclamer du matériel au personnel du DIT, le PDG du PAD, Cyrus Ngo’o, a fait part dans un communiqué de sa démarche suicidaire et malgré la déontologie et l’éthique professionnelle, a décidé de perdre tout espoir, de quitter le champ juridique pour embrasser celui du « populisme nationaliste ».

Par exemple, l’Association des Experts du Transport Logistique, créée de toutes pièces par le Port Autonome de Douala, a publié le 15 juin un communiqué invitant l’opinion publique nationale et internationale, et en particulier les observateurs, à se familiariser avec les principaux extraits de textes juridiques. textes, qui encadrent les actions des différentes parties prenantes.

Du coup, des hommes d’affaires traînant des casseroles, mécontents du titre d’expert en affaires maritimes, se sont érigés en avocats pour expliquer la loi aux Camerounais. Par exemple, Jacques Bimaï, qui n’a aucune compétence maritime connue, fait partie des mercenaires recrutés par Cyrus Ngo’o pour ternir l’image de la DIT. Bien plus connu comme un homme politique dont le parti a été englouti par le RDPC il y a une dizaine d’années, il a également été critiqué pour la gestion désastreuse du SITRAFER.

if(typeof __ez_fad_position != ‘undefined’){__ez_fad_position(‘div-gpt-ad-237online_com-medrectangle-4-0’)};Idem pour Fouda Gallus, ancien docker (chargeur), qui dirige aujourd’hui Syntrac, un syndicat de dockers. Lui, devenu expert maritime parce qu’il transportait les cartons dans un bateau, est utilisé par le PAD pour mener l’attaque contre les chaînes de télévision en prônant un front nationalisme. Pendant ce temps, ses syndicalistes se plaignent dans une lettre ouverte d’être traités comme des esclaves (arriérés de salaire incessants, non affiliés au Cnps, manque d’équipements de protection individuelle).

Autre mousquetaire de la fameuse Task Force, Edouard Fochive, limogé du groupe Bolloré après 16 ans de service, continue de vomir sa bile contre son ex-employeur dès que l’occasion se présente. Qu’en est-il de Hilaire Dzipang, ancien secrétaire général du Syndicat des transports routiers, dont on ignore l’alchimie par laquelle se trouve la TASK FORCE des Experts Maritimes.