Scandales en cascade à l’ENAM : Voici comment la curieuse sortie du RDPC

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Le section RDPC de la Haute-Sanaga n’apprécie pas les révélations faites par la presse camerounaise sur les scandales en cours à l’Enam. Dans un communiqué, le président de la section RDPC précitée dément les faits reprochés à l’Enam tout en critiquant violemment les journalistes auteurs des dénonciations.

« Depuis un certain temps, des esprits malveillants commandités par les forces du mal, tentent de jeter l’opprobre et l’anathème sur le Directeur Général de l’Enam, sous le fallacieux prétexte d’avoir déséquilibrer les résultats du dernier concours de l’ENAM en faveur de sa communauté originelle.

Ces oiseaux de mauvais augure qui ne sont que les porte-paroles de ceux qui se prennent pour le nombril du monde avec l’appui des forces endogènes et exogènes, écument les plateaux de télévision, inondent les radios par un langage ordurier, sans oublier internet et autres réséaux sociaux.

Cette situation déplorable ne peut laisser longtemps insensible les hommes de bonne foi qui apprécient à sa juste valeur le travail titanesque qu’abat Pierre Bertrand Soumbou Angoula pour hisser définitivement l’ENAM au panthéon des grandes écoles professionnelles à travers le monde tel que lui a prescrit le chef de l’Etat, seul juge de sa performance. La communauté Yézoum toute entière se désolidarise de ces hiboux de midi qui croient à tort qu’on pratique la sorcellerie en plein jour er sur la place du marché. »

Concours de l’Enam : le népotisme flagrant de Soumbou Angoula

Le directeur général de la prestigieuse école qui forme l’élite dirigeante camerounaise, est au cœur d’un scandale qui frise le tribalisme à outrance.
Les patrons de nos structures publiques s’abonnent de plus en plus à d’incroyables bêtises en posant des actes et comportements aux antipodes de la démocratie et révoltants. Tenez, Il y a peu, le ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative (Minfopra), Joseph Anderson Le, a rendu public des arrêtés portant admission définitive des candidats aux différents concours directs de l’Ecole nationale de l’administration et de la Magistrature (Enam).

Cette école qui forme la grande partie de la crème de l’élite camerounaise. Selon ‘un lanceur d’alerte camerounais bien connu sur les réseaux sociaux, Bertrand Pierre Soumbou Angoula, patron de l’Enam, a favorisé les membres de sa famille dans les résultats publiés. «En parcourant ces différents arrêtés, un constat flagrant se dégage :la consécration de la suprématie d’une famille,en l’occurrence celle du Top management de ladite école, le Dg Pierre Bertrand Soumbou Angoula, âgé de 34 ans», écrit le lanceur d’alerte.

En effet, explique-t-on, le fils de Lembe-Yezoum dans le département de la Haiite-Sanaga,ne s’est pas gêné d’aligner des membres de sa famille.Au niveau du concours de la Division Administrative, on note en Adminis-trationgénéraleA : Àngou-la Biyo’o Jean Chrysostome, Nanga Boubouans Jonas. En Affaires Sociales A : Nanga Paule Bertille. En Administration du Travail A : Nanga Bidoung Ghislain. En Administration du Travail B : Edjeme Soumbou Stéphanie.

Le mérite en péril

Au niveau du concours de la Division des Régies financières des noms supposés proches du Directeur général de l’Enam apparaissent également. En Impôts A : Vigouroux Biyo’o Chantal. En Impôts B : Soumbou Angoula Pierre Frank. En Comptabilité Matière A : Bina Vigouroux Johanne Chantal. En Prix, Poids et Mesure A: Dang Biyo’o Danielle Flore.Au niveau de la Division de la magistrature et des Greffes.

Administration des Greffes Abomo Angoula Julienne Blandine. En Greffes B : Bella Soumbou Calice Tifanny, Mbezele Angoula Serafine.A ce rythme, la démocratie familiale remplacera la gestion des affaires publiques. Inquiétant pour un pays qui se veut émergent. S’il fallait produire des statistiques de représentation régionale, l’on s’aperçoit désagréablement qu’il y a 7% d’admis pour les Régions de l’Ouest et du Littoral, 3% pour l’Est, 4% pour le Nord-Ouest et Sud-Ouest, 10% pour le Nord, Extrême-Nord et l’Adamaoua, et enfin 76% pour les Régions du Centre et le Sud.

En rappel, l’École nationale d’administration et de la magistrature du Cameroun, créée à Yaoundé en 1959, est une grande école de l’enseignement supérieur ayant pour mission principale la formation et le perfectionnement des hauts fonctionnaires du gouvernement camerounais. Il s’agit d’un établissement public doté d’une personnalité publique et d’une autonomie financière. Elle est placée sous la tutelle technique du ministère de la Fonction publique et de la Réforme administrative.


SOURCE: https://www.w24news.com

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