La Chambre des représentants des États-Unis a appelé les autorités de l’immigration et des douanes à mettre fin à l’expulsion des demandeurs d’asile africains du Cameroun et d’autres pays du continent.
Karen Bass, présidente du Conseil des affaires étrangères, sous-comité sur l’Afrique, Benny Thompson, Shellia Jackson Lee, Judy Cho, Joaquin Castro et Jimmy Ruskin ont révélé dans un communiqué conjoint publié mardi.
Les législateurs ont déclaré que l’expulsion de l’ICE devrait être suspendue jusqu’à ce qu’une nouvelle administration prête serment.
« Nos bureaux ont été alertés que les demandeurs d’asile africains du Cameroun et d’autres pays africains, dont beaucoup auraient été forcés par le Bureau de l’immigration et des douanes de signer des arrêtés d’expulsion volontaire, seront expulsés. D’abord demain. A leur arrivée dans leur pays désigné, beaucoup seront en danger », indique le communiqué. Mort imminente.
Leurs expulsions doivent être suspendues jusqu’à ce que la nouvelle administration prête serment et puisse examiner attentivement ces allégations. Toute autre chose est scandaleuse et inacceptable. Nous prévoyons de prendre des mesures cette semaine pour condamner cette expulsion si elle se produit.
« Les États-Unis doivent remplir leurs obligations en vertu des traités internationaux relatifs aux réfugiés et aux demandeurs d’asile et mettre fin à cette déportation injuste. »
Les États-Unis ont exprimé leur intérêt à renvoyer certains des demandeurs d’asile camerounais dans leur pays d’origine, malgré les craintes que leur vie ne soit en danger.
Certains des déportés sont des militants de la minorité anglophone du pays, qui font face à des mandats d’arrêt pour leurs activités politiques de la part des forces gouvernementales qui ont des antécédents bien documentés d’exécutions extrajudiciaires.
REF: cameroonintelligencereport.com
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