Un mirage nommé Empire Kébal
Le paysage d’investissement camerounais a été récemment secoué par une affaire qui ébranle les confiances et ravive les peurs ancestrales autour des entreprises fictives. Le Cameroun se retrouve aujourd’hui devant une vaste arnaque orchestrée par Dame Nanawa Danwa, une figure désormais tristement célèbre à Garoua et au-delà.
Présentée comme une opportunité en or pour ceux qui rêvaient de voir leur argent se multiplier à un rythme effréné, l’entreprise « EMPIRE KEBAL » promettait des bénéfices alléchants. Pour une mise initiale de 300.000 FCFA, chaque investisseur devait encaisser 60.000 FCFA par semaine, et cela durant 7 mois consécutifs. Mais qui pouvait résister à une telle proposition, surtout lorsqu’elle est présentée avec tant d’assurance par Dame Nanawa?
Des signes de faiblesse et des excuses à n’en plus finir
Tout allait pour le mieux jusqu’à ce que la musique change de ton. Les excuses de Dame Nanawa pour expliquer les retards de paiement sont devenues aussi variées qu’inventives. Elle invoque la guerre en Ukraine perturbant la valeur du dollar, la nationalisation des mines d’or au Mali impactant les transactions internationales et même la lenteur du réseau Camtel dans le Nord du pays. Chaque excuse est devenue une autre épine dans le cœur des investisseurs, augmentant leur anxiété.
Un Cameroun floué et en colère
La réalité est amère pour les centaines de Camerounais qui ont mis leur confiance et leur argent dans cette affaire. La somme totale est stupéfiante : plus de 250 millions de FCFA ont disparu, tout comme Dame Nanawa. Avec son domicile fermé à double tour, elle est devenue insaisissable, laissant derrière elle un sillage de désespoir. Sur des plateformes comme 237online.com, les récits d’investisseurs floués abondent, témoignant de la nécessité d’une régulation plus stricte pour protéger les Camerounais contre de telles escroqueries.
Leçon pour l’avenir
Le fiasco d’Empire Kébal sert de rappel cruel que, dans le monde des affaires, tout ce qui brille n’est pas d’or. Pour les Camerounais, c’est une leçon chèrement apprise, mais qui, espérons-le, renforcera la vigilance à l’avenir.
Jean-Claude Mbienda, 237online.com
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