Les experts de l’ONU dénoncent la surpopulation carcérale à Madagascar
Le Sous-comité des Nations Unies pour la prévention de la torture (SPT) a récemment effectué sa première visite à Madagascar et a exprimé sa préoccupation concernant la surpopulation carcérale dans le pays. Les experts indépendants de l’ONU ont constaté une surpopulation extrême dans les prisons, atteignant jusqu’à 1 000 % dans certaines d’entre elles. Le SPT a appelé les autorités malgaches à prendre des mesures urgentes, y compris des alternatives à l’emprisonnement, pour réduire ce grave surpeuplement, qui constitue des conditions de détention cruelles, inhumaines et dégradantes, contraires aux normes du droit international.
Le sous-comité de l’ONU a également souligné que la moitié de la population carcérale est en détention préventive, ce qui nécessite une révision de la politique pénale de Madagascar. Les experts ont visité 30 lieux de détention dans diverses régions du pays, dont des prisons, des commissariats de police et de gendarmerie, des établissements psychiatriques et des maisons privées affiliées à la pratique de l’exorcisme. Ils ont mené des entretiens confidentiels et individuels avec des personnes privées de liberté, des responsables pénitentiaires et de police, ainsi que des personnels de santé.
Le SPT partagera un rapport confidentiel avec le gouvernement de Madagascar, contenant ses observations et recommandations sur la manière de prévenir la torture et les mauvais traitements des personnes privées de liberté.
Des mesures urgentes nécessaires pour réduire la surpopulation carcérale
La surpopulation carcérale est un problème majeur dans de nombreux pays, y compris Madagascar. Les conditions de détention cruelles, inhumaines et dégradantes qui en résultent sont contraires aux normes du droit international. Les experts de l’ONU ont appelé les autorités malgaches à prendre des mesures urgentes pour réduire la surpopulation carcérale, y compris des alternatives à l’emprisonnement.
Il est également important de revoir la politique pénale de Madagascar, en particulier en ce qui concerne la détention préventive. Les experts ont souligné que la moitié de la population carcérale est en détention préventive, ce qui est préoccupant. Des alternatives à la détention préventive doivent être envisagées pour réduire la surpopulation carcérale et améliorer les conditions de détention.
Le rapport confidentiel que le SPT partagera avec le gouvernement de Madagascar contiendra des observations et des recommandations sur la manière de prévenir la torture et les mauvais traitements des personnes privées de liberté.
Conclusion
La surpopulation carcérale est un problème majeur dans de nombreux pays, y compris Madagascar. Les experts de l’ONU ont constaté une surpopulation extrême dans les prisons malgaches, ce qui constitue des conditions de détention cruelles, inhumaines et dégradantes, contraires aux normes du droit international. Des mesures urgentes sont nécessaires pour réduire la surpopulation carcérale, y compris des alternatives à l’emprisonnement. Il est également important de revoir la politique pénale de Madagascar, en particulier en ce qui concerne la détention préventive. Le rapport confidentiel que le SPT partagera avec le gouvernement de Madagascar contiendra des observations et des recommandations sur la manière de prévenir la torture et les mauvais traitements des personnes privées de liberté.
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