Le président Paul Biya a nommé 30 nouveaux sénateurs le 31 mars 2023, ce qui a suscité de nombreuses réactions et interrogations dans la politique camerounaise. Parmi les changements inattendus et les choix surprenants, on note la démission d’Albert Mbida, conseiller technique d’Amougou Belinga, en faveur du professeur Robert Nkilli, qui alimente les spéculations sur l’avenir politique et judiciaire d’Amougou Belinga. Le chef principal Bandjoun a également été remplacé par Emmanuel Chatue, soulignant la volonté du président Biya de renouveler les visages du Sénat.
La nomination de Seïdou, qui succède à son père car son frère Nabil n’est pas éligible, met en lumière les enjeux de succession familiale dans la politique camerounaise. De même, Nfon Ekoko Mukete remplace son père, le sénateur Victor Mukete, décédé en 2021, assurant ainsi la continuité politique au sein de la famille. Sur les 30 sénateurs nommés, cinq membres de l’opposition ont été sélectionnés, démontrant une volonté d’ouverture et de dialogue politique.
Ces nominations surprenantes et les visages changeants du Sénat camerounais pourraient annoncer un tournant politique dans le pays. L’avenir dira si ces décisions renforceront la démocratie et donneront un nouvel élan au développement du Cameroun. En tout cas, ces changements suscitent des interrogations sur les motivations du président Biya et sur l’avenir politique des personnalités concernées.
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