Ruben Um Nyobè, surnommé « Mpodol » (« qui parle pour son peuple », en bassa), c’est-à-dire « l’orateur », né le 10 avril 1913 à Eog Makon et mort dans une tentative d’assassinat le 13 septembre 1958 à Libelingoï, près de Boumnyébel (actuel département du Nyong-et-Kéllé, région Centre), est un camerounais indépendantiste et anticolonialiste, l’une des premières personnalités politiques à réclamer l’indépendance de son pays, le Cameroun, en Afrique francophone, l’unification de l’Est (sous tutelle française) et de l’Ouest (sous tutelle britannique).
Ce mardi 13 septembre, les Camerounais ont commémoré le 64e anniversaire de l’assassinat de Ruben Um Nyobe.
Ruben Um Nyobe, considéré comme le héros intrépide de la lutte anticoloniale du Cameroun, a été recherché et découvert par ses agresseurs dans la forêt maritime de Sananga.
Il est alors criblé de balles et son corps est cyniquement traîné au sol comme pour profaner ou banaliser l’image du leader aimé et respecté qu’il était aux yeux du peuple.
Alors que les souvenirs de ce 13 septembre 1958 dans Libé li Ngoï revenaient, les rédacteurs de camerounweb recueillaient le document secret de l’assassinat de Ruben Um Nyobe par la France.
Ce n’est pas un secret. Le patriarche camerounais a ensuite été tué par l’armée française. Um Nyobè a été abattu de plusieurs balles alors qu’il tombait sur le bord d’une bûche qu’il tentait d’escalader ; c’était près de son village natal de Boumnyebel dans le département du Nyong-et-Kéllé, dans une zone occupée par l’ethnie Bassa dont il est également issu.
Voici le document officiel annonçant le décès de Ruben Um Nyobe
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