Lundi 20 juin, un Haut Conseil de la Défense nationale s’est tenu à Ouagadougou, présidé par le lieutenant-colonel Paul Henri Damiba, le chef de l’Etat. A l’issue de la réunion, plusieurs décisions ont été annoncées dans le cadre de la lutte contre l’extrémisme violent, notamment la création de deux zones d’importance militaire où un » la présence humaine est interdite dans le nord du pays où se dérouleront des opérations d’envergure, et menacent de sanctions les forces de défense et de sécurité et les volontaires coupables d’exactions contre la population civile.
Avec notre correspondant à Ouagadougou† Yaya Boudanic
La première zone d’importance militaire couvre une superficie d’environ 37 758 km² et couvre les forêts protégées de la région de l’Est : les réserves d’Arly, Koutiagou, Madjoari, Pama, Singou et le Parc national du W.
La deuxième zone s’étend de la province du Soum avec ses 12 205 km² jusqu’à la frontière avec le Mali. Toute présence ou activité humaine est interdite dans ces zones avec le risque de s’exposer » sur les opérations militaires qui s’y dérouleront bientôt », a déclaré le lieutenant-colonel Yves Didier Bamouni, commandant des opérations du Théâtre national. Mais » la population dispose d’un délai pour atteindre des zones plus sûres il dit.
Dénoncer le mauvais comportement des forces armées
Une nouvelle brigade de garde patriotique et de défense a également été créée. Rattachée au ministère de la Défense, elle regroupera l’ensemble des volontaires et sa mission, coordonnera les opérations de défense civile de la zone et contribuera à la recherche du renseignement.
Désormais, tout personnel engagé dans des opérations de sécurité qui quitterait son poste ou son équipement, sans épuiser ses moyens de guerre, s’exposera à des poursuites. disciplinaire et pénale Prévient le lieutenant-colonel Yves Didier Bamouni.
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