Pandémie oblige, les agents des bureaux de vote de Praia, sont bien protégés pour accueillir les électeurs. Dimanche prochain, les Cap-Verdiens éliront les 72 membres de l’Assemblée nationale. Ces députés élisent ensuite le Premier ministre. Le pays a un régime semi-parlementaire et le président n’a qu’un rôle d’arbitre.
Près de 600 candidats de six partis sont en lice pour ces élections législatives. Mais deux partis dominent la vie politique capverdienne: le Premier ministre sortant Ulisses Correia e Silva (MPD) et le (PAICV) dirigé par la candidate Janira Hopffer Almada, qui espère devenir la première femme à diriger le gouvernement.
Au cœur de l’élection se trouvent deux enjeux majeurs: l’économie et le tourisme, qui représente 25% du PIB.
En 2019, l’archipel a accueilli près de 800000 touristes, soit près du double de la population totale. Mais en raison du virus corona, le pays a connu une récession historique de 14,8% en 2020.
Le résultat de ces actes législatifs est incertain. Mais pas de risque de troubles: le Cap-Vert, habitué aux changements démocratiques, est vu comme un modèle de stabilité en Afrique.
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