Les membres du bureau politique de la plateforme de Joseph Kabila, réunis en session extraordinaire, ont accusé le pouvoir actuel de complicité avec les pays agresseurs.
La résurgence de l’insurrection du M23, selon le communiqué du FCC, intervient après des négociations avec ses chefs, assistés par le Rwanda, en octobre 2019, pour le rapatriement, l’amnistie et l’intégration militaire et politique des éléments de ce groupe armé. Le FCC, poursuit le communiqué, appelle le peuple congolais à se lever et à dénoncer les actes frisant la complicité.
La secrétaire d’Etat Marie-Ange Mushobewa, membre du bureau politique et du comité de crise du FCC, explique la position de la coalition.
Le FCC dénonce l’administration chaotique, irresponsable et sans vision du président Tshisekedi et de son administration, dont cette guerre est le triste résultat. Le FCC demande des explications claires au président Tshisekedi et à son administration sur les accords militaires et économiques signés avec le Rwanda, l’Ouganda et le Kenya. Les actions du gouvernement confinent à la complicité avec les ennemis de notre nation et les acteurs de la balkanisation de la République Démocratique du Congo […] A aucun moment Joseph Kabila n’a conclu d’accord secret avec ces pays.
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Marie-Ange Mushobewa
Deux soldats rwandais capturés
Pendant ce temps, les autorités congolaises multiplient les charges contre le Rwanda, note notre correspondant à Kinshasa, Pascal Mulegwa† Le pays de Paul Kagame, selon des responsables de la province du Nord-Kivu, ne se limite pas à soutenir les rebelles du M23 aux prises avec les forces congolaises dans l’est de la République démocratique du Congo ; ses troupes opèrent activement sur le territoire congolais. Pour étayer ces allégations, les autorités ont présenté samedi 28 mai deux militaires aux médias.
Selon le général Sylvain Ekenge, porte-parole du gouverneur militaire de la province du Nord-Kivu, les deux soldats rwandais ont été emmenés par des villageois de Bihumba dans la zone de Rutshuru, à plus de 20 kilomètres de la frontière rwandaise. Le porte-parole militaire a déclaré que les deux hommes ont reconnu mercredi avoir été déployés sur le territoire congolais dans le but d’attaquer le camp stratégique de Rumangabo.
Les combats étaient intenses. Dans leur débâcle, poursuit le responsable congolais, les deux soldats rwandais se sont perdus avant d’être capturés par des villageois.
L’armée rwandaise, pour sa part, a indiqué dans un communiqué que ses deux soldats avaient été enlevés par les FDLR, un groupe rebelle rwandais basé en RDC que Kigali considère comme génocidaire. Selon le Rwanda, ces soldats ont tout de même été enlevés lors d’une attaque conjointe des troupes congolaises et des FDLR contre une patrouille de soldats rwandais le long de la frontière. Kigali demande maintenant leur libération.
Et l’Eglise protestante congolaise réclame des procès publics des deux détenus. Il encourage le gouvernement à envisager de rompre les relations diplomatiques avec le Rwanda.
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