En RDC, la Commission économique et financière de l’Assemblée nationale a recommandé ce week-end la suppression du prélèvement de la taxe dite RAM (Registre des appareils mobiles).
Avec notre correspondant à Kinshasa, Patient Ligodique
Les membres ne dépassent pas le dos de la cuillère. » Le prélèvement exécuté par la RAM doit être définitivement résilié Ils disent. Depuis 2020, chaque support de téléphone portable est connecté au réseau 3G ou 4G est tenu de payer un minimum de 7 dollars annuel. Ces frais sont automatiquement déduits de la facturation des unités.
examen
Très critiqué, cette taxe a fait l’objet d’une enquête de la Commission économique et financière, qui affirme n’avoir pas récupéré les fonds générés. Ils affirment n’avoir pu retracer ces fonds, ni dans le budget général, ni dans les comptes spéciaux, encore moins dans les budgets d’accompagnement.
Les membres du comité ont poursuivi leur analyse. Lors de l’examen des comptes annuels 2020, de la loi de finances rectificative de 2021 ou des projections budgétaires pour l’année 2022, aucune règle comptable ne se dégage.
Ils n’étaient pas non plus satisfaits des réponses du Ministre des Postes, Télécommunications et Nouvelles Technologies de l’Information, ni du Président de l’Autorité de Régulation des Postes et Télécommunications (ARPTC). ils ont entendu.
illégal
Pour la Commission, cette redevance est tout simplement illégale. Certains membres parlent d’arnaques. Ils insistent pour que la population soit remboursée et que cette affaire soit portée devant les tribunaux.
Il est expliqué au ministère chargé de cet impôt que les revenus perçus au titre du RAM sont déposés sur le compte de l’ARPTC dont le président est l’ordonnateur unique des dépenses. Contactée, l’ARPTC n’a pas répondu aux sollicitations de RFI.
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