Aux abois, Biya confie une étrange mission aux services de renseignements voici les détails

C’est un secret de polichinelle, le régime Biya est aux abois suite aux attaques de Emmanuel Macron, « son seul allié » dans la crise anglophone. Le président français a vilipendé l’image du président camerounais en mondovision. Les confidences d’Etoudi nous ont révélé que Paul Biya a été très touché et vit mal cette trahison, il à la limite du paranoïa. La popularité de Maurice Kamto dans le pays lui tape sur les nerfs, nous-confie-t-on.

Ca sent la fin au palais de l’Unité en 38 ans de règne! Mais le côté guerrier de Paul Biya a resurgi. Il mobilise les services de renseignements camerounais sur toute l’entendue du territoire.

D’importantes sommes d’argent ont été investi dans les renseignements au Cameroun et dans la diaspora dans le but de rendre compte à Paul Biya de l’évolution de l’opinion et du degré d’hostilité des civils envers le régime. Des centaines d’agents secrets ont donc infiltrés les organisations internationales, des partis politiques, des associations politiques bref ils sont déployés partout.

« Ces agents secrets sont aussi chargés de distiller régulièrement des doses de peur, de surestimer la puissance du régime, et de favoriser les sentiments tribaux, régionalistes, d’attiser les querelles autochtones/allogènes et d’inciter la population à cultiver un certain anticolonialisme superficiel », nous indiquent nos sources.

Toutes les synthèses diplomatiques qui nous parviennent confirment l’isolement avancé du régime Biya et le risque d’autant plus grand qu’il ne s’engage dans des solutions extrêmes. La peur et l’isolement, on le sait, rendent fou. Le 25 mars au Parlement français, on sait pour finir qu’une nouvelle politique française au Cameroun pourrait se décider au détriment de régime camerounais actuel. Des jours troubles s’annoncent…

Selon nos câbles, l’opposition politique mobiliserait également une contre-intelligence, capable de porter la Cause Commune dans tous les recoins du pays. Mais la contre-propagande de l’opposition camerounaise accuserait encore d’un grand retard à l’intérieur du territoire national, contrairement à la diaspora où le rejet du régime Biya a définitivement triomphé.