Home Actualité internationale CM – Régional : Présidents en danger !
Actualité internationale

CM – Régional : Présidents en danger !

Le bonus de sortie. De nombreux présidents régionaux seraient revenus le soir de la crise régionale. Mais pour beaucoup d’entre eux, le jeu devient (très) serré et peut même perdre. Les points focaux des présidences menacées.

Renaud Muselier pense toujours aux sueurs froides de 2015. Aux côtés de Christian Estrosi, qui pousse la région Provence-Alpes-Côte d’Azur à gauche, il s’est battu jusqu’au dernier moment , pour empêcher la victoire de la frontiste Marion Maréchal. Et ne devait le profit de la collectivité qu’au retrait de Christophe Castaner, le leader de la gauche, entre-temps. Le scénario pourrait se répéter, avec le candidat du RN Thierry Mariani en tête des sondages, mais les circonstances sont différentes. Et mettre en danger le président sortant Les Républicains de Paca. « Nous ne nous cacherons pas derrière notre petit doigt. C’est là que nos chances de gagner sont les plus importantes », précise Marine Le Pen.

Il faut dire que la stratégie du Rassemblement national est complètement différente. Au profil ultra droitier de la nièce de Jean-Marie Le Pen succède un Thierry Mariani plus lisse. Transfuge LR en 2019, l’ancien ministre des Transports de Nicolas Sarkozy, ne fait pas peur aux électeurs de droite. Vous connaissez bien l’ancien député du Vaucluse, ici candidat à la Regionalliga 2010 sous le label UMP.

Les mêmes électeurs sont d’abord troublés par le psychodrame qui a marqué le début de la campagne, dans lequel l’intervention surprenante de Jean Castex , annonçant un accord entre Muselier et La République en marche, a failli coûter l’investiture LR du président sortant. Si les choses reviennent à la normale, le député niçois Éric Ciotti assure qu’il ne votera pas pour Muselier. Christian Estrosi et Hubert Falco, les maires de Nice et Toulon, ont quitté LR. Et dans une région très à droite, où Emmanuel Macron a connu son pire résultat français en 2017, les électeurs sont divisés.

Autre difficulté pour Renaud Muselier, qui bénéficie d’un bilan confirmé dans les sondages, c’est le rôle de la gauche. dans les tours intermédiaires. Troisièmement, avec environ 17 % d’intentions de vote dans les sondages, Jean-Laurent Félizia met en doute un éventuel retrait. Le leader de la « gauche écologique et sociale » ne souhaite pas que sa famille soit à nouveau absente de la salle plénière régionale. En tout cas, sous la pression de l’état-major parisien, les électeurs ne suivront plus comme en 2015, le front républicain et les assiégés sont passés de mode.

François Bonneau sera dans une région du Centre- Val de Loire qui met en appétit pas facile à avoir. Dans les sondages au premier tour du candidat à l’Assemblée nationale Aleksandar Nikolic, 34 ans, distancié, le président socialiste sortant tente de maintenir son record, suivi par les listes de la majorité et de la droite locale. Pour conclure avec ce paradoxe que ni un management globalement satisfaisant ni une certaine familiarité ne lui donnent l’élan nécessaire pour rompre, encore moins pour jouer à hauteur d’homme avec le RN. Selon un sondage réalisé par Ipsos-Sopra Steria début juin, il est le plus connu des sept candidats, avec 44% des personnes interrogées déclarant avoir une opinion plutôt positive de ce Kaziken local, qui a été en poste. depuis 2007 et est ancré dans une zone laissée en place depuis des années. Mais le poids de l’héritage conjugué à la montée en puissance du Rassemblement national pourrait ébranler la majorité actuelle qui manque d’une réserve de voix prépondérantes au second tour de scrutin. Contrairement à ses deux adversaires, Marc Fesneau, ministre des Relations au Parlement, pour la majorité présidentielle, et Nicolas Forissier, candidat LR. Ce dernier pourrait accepter de fusionner les listes et, en cas de triangle avec le RN au mouchoir, créer un terrain de jeu égal avec François Bonneau. Afin de ne pas lever la tension, les résultats sont dans la marge d’erreur, laissant présager une possible surprise à la fois pour le RN et une liste syndicale qui détient les droits et On ! groupé. Pour gagner, le socialiste devra compter sur la division de ses adversaires après la chute du barrage républicain.

Pour la deuxième année consécutive, le Rassemblement national sera vraisemblablement le premier parti en Bourgogne-Franche-Comté . Votre candidat Julien Odoul menace la présidente sortante, la socialiste Marie-Guite Dufay. Alors qu’elle avait remporté la région d’une courte tête en 2015, battant en triangle la candidate d’extrême droite Sophie Montel, elle pourrait cette fois affronter une configuration inédite de Viereck opposant les listes LR, RN et LREM plus dangereuses. Au second tour, cependant, le socialiste peut compter sur les voix des écologistes étouffés et de l’extrême gauche. La position de la liste LREM, conduite par le maire de Nevers Denis Thuriot, sera déterminante. S’il tient, l’élection se fera dans un mouchoir. Et en cas de sortie probable – Marie-Guite Dufay est très compatible avec LREM, elle a failli devenir ministre du gouvernement Castex – le report des votes en raison de la présence d’élus communistes sur la liste PS s’annonce incertaine. . Enfin, l’abstention, qui frôlait les 50 % en 2015, pourrait être encore plus élevée et perturber un scrutin déjà indécis.

Quelques heures après son soutien à la tête de liste LREM, François de Rugy, la photo d’Édouard Philippe, sirotant une bière sur une plage de La Baule avec celle qui arrive en tête de liste LR et est la présidente sortante de la région Pays de la Loire, Christelle Morancais, a alimenté les rumeurs et les polémiques à deux pas du premier tour. Car les observateurs prédisent déjà une alliance, une sorte de pacte de la carpe et du lièvre, entre l’ex-ministre écologiste et macroniste et le dauphin du Vendéen Bruno Retailleau, défenseur d’un droit aux valeurs, auquel le sénateur l’a emmenée. siège de présidente de région en 2017. Christelle Morancais est largement en tête du premier tour, auquel sont attribuées 25 % des intentions de vote, suivie de la liste écologiste sous la houlette de Matthieu Orphelin, qui se livre à un mano a mano avec François de Rugy, tous deux à 19 ans. annoncé %. Mais, et ici le risque est grand pour ceux qui sont partis, Orphelin remporte le second tour de scrutin en profitant du report des votes sur la liste PS conduite par Guillaume Garot, qui rendrait finalement une alliance baroque. un ancien d’EELV passé ensuite à la LREM, figure désormais parmi les non-inscrits à l’Assemblée nationale et pour ce régionaliste a ouvert sa liste à quelques rebelles de Jean-Luc Mélenchon. Pour ajouter à la confusion, le RN, qui est actuellement eurodéputée et prône également un concept d’écologie attribué à 17 % des intentions de vote, prend du recul par rapport à Christelle Morancais, arguant que « ses électeurs partagent 80 % des valeurs et des croyances qui sont [leur] ».

Ce pot est le portrait d’un territoire assez hétérogène. La région était majoritairement dirigée par de fortes personnalités de droite – Olivier Guichard, François Fillon, Bruno Retailleau – les départements sont majoritairement de droite aussi, mais les grandes villes sont tenues par les socialistes – à l’exception désormais d’Angers, de La Roche -sur-Yon ou encore de Cholet. Et après l’Île-de-France, Emmanuel Macron a obtenu son meilleur résultat dans cette région aux élections présidentielles, aussi bien au second qu’au premier tour, où il s’est même offert le luxe de battre l’échiquier régional, François Fillon. Une alliance LR-LREM pour le second tour serait donc gagnante. Mais les négociations seront âpres et coûteuses tant Christelle Morancais et François de Rugy semblent éloignés l’un de l’autre… Dans une région considérée comme l’une des plus motorisées de France (la moitié des trajets domicile-travail sont à moins de trois kilomètres) et compte tenu des pedigrees Candidat sont les enjeux environnementaux au cœur de cette campagne, mais ces inquiétudes apaisées affichées ne peuvent apaiser les tensions dans ce pays très politique alors qu’un premier tour qui s’annonce serré. -Rottner, le président LR sortant de la région Grand Est, a rejoint le clan des précaires. Comme Renaud Muselier en Paca, l’ambulance, arrivée à la tête de la région après la démission de Philippe Richert en 2017, pourrait perdre les élections régionales et offrir une victoire au RN. En raison de la polémique avec l’eurodéputé Nadine Morano, qu’il a carrément rayé de sa liste et ainsi alimenté les rumeurs d’alliance au second tour avec LREM, Jean Rottner est sous pression pour France 3 depuis le dernier sondage Ipsos.

Selon à ce sondage d’opinion du 9 juin, un carré serait fatal pour l’ancien maire de Metz. Avec 27% d’intentions de vote au premier tour, juste devant la liste RN conduite par Laurent Jacobelli (25%), Jean Rottner serait battu au second tour. Il obtiendrait 29 % des voix, contre 32 % pour la candidate soutenue par Marine Le Pen, la liste de gauche de l’écologiste Éliane Romani serait de 20 % et celle de la LREM, emmenée par l’ex-LR Brigitte Klinkert, serait de 19 %. Le retrait de l’ancien président du Haut-Rhin, devenu ministre de Jean Castex, permettrait à Rottner de conserver la région…

Le président sortant du Grand Est n’a prudemment pas choisi la même stratégie que Renaud Muselier. Pas question pour lui de s’allier à LREM. Du moins pas ouvertement… Lors d’une réunion publique le 11 juin, il a confirmé un tweet publié quelques jours plus tôt : « Ma liste pour le premier tour sera ma liste pour le second tour. C’est la loyauté envers mon équipe, c’est la loyauté envers ma famille politique. « Un choix tactique qui ne convainc pas certains vieux LR Briscards, mais qui sécurise tout de même le soutien des têtes d’affiche. Le 14 juin, le président du Sénat Gérard Larcher est venu le combattre en Alsace. Le 16 juin, le maire de Troyes, François Baroin, le chouchou LR des sondages, a été revu sur la Moselle avec Rottner. Baroin avait reçu Rottner le 10 juin à Troyes, accompagné de Christian Jacob, le saint patron des Républicains.

Néanmoins, le président du Grand Est plaide pour le front républicain. Depuis début juin, il insiste pour interroger les listes concurrentes, qui arrivent aux troisième et quatrième places à l’issue du premier tour, sur leurs intentions pour le second tour. Et d’exiger « leur départ républicain » : l’homme qui a pris la lumière pendant la crise sanitaire se verrait bien en Xavier Bertrand, qui a profité du retrait de la liste de gauche en 2015… Petit rappel utile à toutes fins : 2015, avait lui-même choisi le leader socialiste Jean-Pierre Masseret de conserver sa liste malgré de nombreux appels téléphoniques exigeant son retrait. Cela n’a pas empêché Philippe Richert (LR) de l’emporter de loin (de 25,8 à 48,5% des voix), Florian Philippot, candidat du FN, ne progressant pas (36,1% aux deux tours) et la gauche de 16,1 à 15,5%. /p> Que vont faire les listes de gauche et LREM cette fois ? Difficile à dire avant le premier tour ! Principalement parce que les tensions autour de la mise en place de la Communauté européenne d’Alsace menacent de démembrer la région Grand Est, dont les Alsaciens ont souffert depuis le tout début…

Il devrait y avoir un article de fond région par région.
Avec des tableaux avec des chiffres comparatifs.

Rottner Maire de Mulhouse Super Journalistes…

Électeurs LR… Rottner chasse Nadine Morano une icône de la droite qui se soigne… En plus, ce monsieur a le droit de faire voter pour lui les électeurs LR…
Et non… Quand il est tombé dans le piège de Macron à Muselier avec l’œuvre caritative de Christian Estrosi et du nouveau major masculin SOLERE, qui a remplacé Benalla pour la Combinazione… S’ils sont d’autant mieux éliminés…

Lire les articles de la rubrique Politique,
Suivez les informations en temps réel et accédez à nos analyses d’actualités.

FAQCrédit ImpôtTutoriel vidéoPublicitéContactPlan du siteMentions légalesCharte de modération CGUCGVPolitique de cookiesPolitique de protection des données personnelles Archives
Résultats législatifs

Créez un compte pour accéder à la version numérique du magazine et à tout le contenu Point inclus dans votre annonce.

Pour cela, saisissez votre numéro d’abonné dans les paramètres de création de compte.

La rédaction du Point – plus d’une centaine de journalistes – vous accompagne
ses enquêteurs, ses reporters, ses correspondants sur tous les continents.
Notre travail? Enquêter, révéler et surtout ne jamais lâcher prise. Recettes de
L’abonnement et la publicité nous donnent les moyens d’un journalisme gratuit et de qualité.
Pour nous lire, abonnez-vous ou acceptez les cookies.

Keywords:

French regional elections,National Rally,La République En Marche!,French regional elections, National Rally, La République En Marche!,,Politics,,lrem,Rassemblement national,POLITIQUE,La france insoumise,Parti socialiste,régionales 2021,régionales,hauts-de-france,paca,,France,Élections régionales,PACA,Renaud Muselier,Thierry Mariani,,,,,,,,Régionales 2021-François Bonneau-Renaud Muselier-Thierry Mariani-Julien Odoul-Christelle Morançais-Jean Rottner-Marie-Guite Dufay,

[quads id=1]