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Dépakine : l’Agence du médicament mise en examen pour «homicides involontaires»

Le médicament antiépileptique Depakine de Sanofi a été conçu pour les patients atteints de trouble bipolaire et il a été démontré qu'il provoquait des anomalies congénitales chez le fœtus.

Le médicament antiépileptique Depakine de Sanofi a été conçu pour les patients atteints de trouble bipolaire et il a été démontré qu’il provoquait des anomalies congénitales chez le fœtus.

L’Agence américaine pour la sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a annoncé lundi 9 novembre avoir été poursuivie pour «blessure par inadvertance et homicide involontaire coupable» dans le cadre de ses activités de commercialisation de l’antiépileptique Depakine. L’agence a déclaré dans un communiqué qu’elle avait été convoquée devant le juge d’instruction.

L’ANSM a déclaré qu’elle « a pleinement pris en compte la souffrance des victimes et a travaillé dur pendant plusieurs années pour limiter l’exposition au valproate chez les femmes en âge de procréer ». Il « répondra à toute contestation judiciaire afin d’apporter une contribution pleine et entière à la manifestation de la justice ».

L’enquête a débuté en 2016 devant le tribunal de Paris, suite à une procédure initiée par l’Association des parents d’enfants atteints du syndrome anticonvulsivant (Apesac), représentant 4000 personnes dont la moitié étaient des enfants malades, sur la base de 14 mères ayant reçu de la Depakine pendant leur grossesse. Événement.

La molécule, le valproate de sodium, est commercialisée par Sanofi sous la marque Dépakine depuis 1967, mais elle est également vendue sous la marque générique, et elle est destinée aux personnes atteintes de trouble bipolaire. Cependant, si elle est prise par une femme enceinte, il existe un risque élevé de malformations congénitales chez le fœtus.

Des études ont montré que le nombre d’enfants handicapés en raison du valproate de sodium est estimé entre 15 000 et 30 000. Le groupe pharmaceutique Sanofi a été accusé par les familles des victimes d’avoir tardé à les informer des risques de prendre le médicament pendant la grossesse pendant trop longtemps. Ils ont été inculpés en août pour «homicide involontaire».


SOURCE: https://www.w24news.com

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