Cameroun : bientôt des zones de traitement des déchets hospitaliers grâce à l’OMS

Ceci fait l’objet d’un appel à candidatures de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) pour des travaux de construction de zones de traitement des déchets dans les régions Est et Ouest.

Prochainement, l’OMS construira des aires de traitement des déchets dans les hôpitaux de district de Bafoussam, Malentouen et Foumban, dans la région de l’ouest, et dans l’hôpital régional de Bertoua et les hôpitaux de district de Batouri et Bétaré-Oya, dans l’est. L’information est publiée par le journal La Voix du Centre, dans son édition du 29 août 2022. Notre confrère indique également que les entreprises retenues seront sélectionnées par l’OMS à travers un appel à candidatures pour les travaux de construction de ces infrastructures. . Selon ce document, les soumissionnaires potentiels sauront le 2 septembre 2022 s’ils ont été retenus pour la réalisation du projet.

Le projet de l’OMS intervient au moment où, selon La Voix du Centre, une étude de la Banque mondiale note que « la gestion inappropriée des déchets hospitaliers, notamment des déchets contaminés, fait peser de graves menaces non seulement sur l’environnement, mais surtout sur la santé ». des différentes catégories d’acteurs, notamment le personnel travaillant dans les établissements de santé ». La même étude montre que « cette gestion touche aussi les collecteurs municipaux et les personnes (surtout les enfants) impliquées dans le recyclage des déchets ». La Banque mondiale note également que « cette situation est exacerbée par le déversement généralisé des déchets hospitaliers au niveau des décharges municipales d’ordures ménagères (faute de systèmes d’élimination efficaces), mais aussi par le développement des soins à domicile (automédication) cela va de pair avec le rejet des déchets infectieux ».

Bien avant la Banque mondiale, souligne notre confrère, le Cameroun avait déjà mené une étude pour développer un système pertinent de planification et de gestion des déchets hospitaliers. La mise en œuvre des conclusions de cette étude permettra d’améliorer la santé publique tout en respectant les exigences et normes environnementales, techniques et socioculturelles du pays.

Bernard Bangda