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Cameroun: un journaliste est menacé à Kribi

Le représentant du département des communications océaniques, Siméon Ava, est victime d’attaques téléphoniques et de menaces de mort depuis plusieurs jours à la suite d’un article de presse publié dans la ville de Niété.if(typeof __ez_fad_position != ‘undefined’){__ez_fad_position(‘div-gpt-ad-237online_com-medrectangle-3-0’)};

Les enregistrements sonores du journaliste sont assez incitatifs. « Certaines personnes ont proféré des menaces à visage nu, d’autres l’ont fait à partir de numéros masqués », indique la victime.

Influenceur web et directeur de publication du journal Kribi Matin (organe de presse officiel de la délégation) Après ses publications sur le conseil municipal de Niete le vendredi 7 mai 2021, Siméon Ava est agressé par les opposants au maire de cette commune. Le journaliste vient de rendre compte des activités du Pr Isabelle Marthe Abolo Edande, chef de la nouvelle administration communale. «J’ai suivi le discours d’évaluation du maire, je suis allé prendre des photos de sa performance; c’est ce que j’ai posté et rien d’autre. Ma ligne éditoriale ne me permet pas de critiquer, encore moins d’insultes « , il dit. L’agence de presse Kribi Matin, comme l’indique son promoteur, est spécialisée dans la promotion de l’action gouvernementale ainsi que des responsables de la ville sans s’engager dans les guerres des militants.

Une tension et une colère vives font rage dans le camp de l’adversaire. «Ce monsieur n’a pas bien fait; il ose dire que le préfet a félicité le maire pour ses réalisations. Tous ces projets ont été initiés par l’ancien maire, Jaurès Mengue et c’est grâce à lui qu’ils sont réalisés; le nouveau maire n’a encore rien fait « , tempête au bout du rang Mme Marthe Avebe, vice-sénatrice, qui conclut que le journaliste en « lançant des fleurs » au nouveau maire « la municipalité veut détruire Niete ».

Conseils municipaux orageux

Depuis les élections et leur cortège de querelles, les séances du conseil municipal de Niete sont devenues de plus en plus houleuses et même souvent bloquées, non pas pour aborder de réels problèmes de développement local, mais en général à cause du ressentiment de l’opposition. Cette situation de tension est visible dans la plupart des communautés océaniques. Et donc le journaliste est étiqueté tant que son travail ne répond pas aux intérêts d’une faction. «Nous avons présenté cette situation au préfet le 3 mai lors de notre visite de courtoisie pour célébrer la journée de la liberté de la presse. Signaler une activité dans une ville de l’océan aujourd’hui présente un risque pour le journaliste qui pourrait être lynché à tout moment», A expliqué Damien Tonye, ​​journaliste et syndicaliste à Kribi.

if(typeof __ez_fad_position != ‘undefined’){__ez_fad_position(‘div-gpt-ad-237online_com-medrectangle-4-0’)};Cependant, la vie des communes présente de réels défis de développement local que le journaliste ne peut éviter. Sur ce terrain politique, cependant, les réactions sont si violentes qu’elles portent atteinte à la profession et à la vie du journaliste.

Cette situation affecte l’image de la démocratie en empêchant les journalistes de rechercher des informations, d’écrire et de commenter les événements conformément aux devoirs essentiels des journalistes inscrits dans la Charte de Munich. Il s’écarte également de l’article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’homme, qui stipule que Chacun a droit à la liberté d’opinion et d’expression, qui comprend le droit de ne pas se soucier de son opinion et le droit de rechercher, de recevoir et de diffuser des informations et des idées par tout moyen d’expression indépendamment de la frontière.. Le pacte international sur les citoyens et les politiques aux paragraphes 1 et 2 de l’article 19 reste également intransigeant en précisant que « Personne ne peut s’inquiéter de son opinion » ou alors « Tout le monde a le droit à la liberté d’expression ». Ainsi que l’article 4 de la Charte africaine des droits et des peuples, qui stipule que «toute personne a droit au respect de sa vie et de sa personne», et l’article 5 suivant qui précise que « Chacun a droit à la liberté et à la sécurité personnelles ».

Ce climat, issu de guerres internes au Rdpc, le parti au pouvoir, rend le travail du journaliste du Département des Océans extrêmement délicat.

Joseph Abena Abena

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