Le 15 août, Michelle Bachelet a adressé une lettre au président de la transition guinéenne, le colonel Mamadi Doumbouya. Elle revient sur les événements qui ont secoué le pays ces dernières semaines.
C’est un rappel des droits fondamentaux que Michelle Bachelet accorde au président guinéen. Dans le viseur du Haut-Commissariat aux droits de l’homme les manifestations anti-junte des 28 et 29 juillet. Les forces de sécurité guinéennes ont violemment réprimé les rassemblements, faisant des morts et des blessés. Pour Michelle Bachelet, « de telles actions peuvent impliquer des violations des droits de l’homme « Il encourage le gouvernement à ouvrir des enquêtes afin que les auteurs soient traduits en justice.
Le responsable onusien a également commenté les nombreuses arrestations de manifestants et celles de membres de l’opposition politique et de la société civile. Elle appelle à leur libération et au respect de leurs droits fondamentaux.
Autre point évoqué par Michelle Bachelet, la décision prise le 9 août de démantèlement du Front National de Défense de la Constitution à l’initiative des manifestations anti-junte. » Une telle mesure constitue une violation grave de la liberté d’association et de réunion pacifique. », explique-t-elle. Elle demande au gouvernement guinéen de revenir sur cette décision et l’appelle à favoriser le dialogue pour apaiser les tensions politiques.
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