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dépigmentation : voici pourquoi Manaouda a perdu le combat contre la

« Faisant suite aux hautes instructions de monsieur le premier ministre chef du gouvernement, qui viennent de m'être répercutées par le secrétaire général des services du premier ministre (...) j'ai l'honneur de vous faire connaître que la Lettre circulaire (...) du 12 août 2022 est reportée ».

« Faisant suite aux hautes instructions de monsieur le premier ministre chef du gouvernement, qui viennent de m’être répercutées par le secrétaire général des services du premier ministre (…) j’ai l’honneur de vous faire connaître que la Lettre circulaire (…) du 12 août 2022 est reportée ».

Par ces mots, le Ministre de la Santé, Manaouda Malachie, a informé les Chefs des Postes de Santé Frontaliers et les Délégués Régionaux de la Santé du tournant de la situation.

Le ministre qui est parti en guerre au Cameroun contre la prolifération des produits de décapage a été retenu par le premier ministre, qui dit que ses méthodes sont inefficaces.

Manaouda Malachie aura du mal à composer avec ces produits qui selon lui provoquent de nombreuses maladies chez les utilisateurs. Les produits cosmétiques pèsent lourdement sur l’économie nationale. Les acteurs de l’industrie forment un groupe d’intérêt puissant prêt à défendre les intérêts de l’industrie.

« La filière cosmétique camerounaise emploie plus de 15 000 personnes et génère annuellement 200 milliards de FCFA. C’est l’un des secteurs qui promeut le mieux le ‘made in Cameroon’ grâce au dynamisme de ses acteurs et à l’accompagnement, jamais démenti du gouvernement sous la haute impulsion du président de la République, S.E. Paul Biya, défenseur acharné des PME », indique l’Association nationale des promoteurs de produits cosmétiques (Anaproc) dans un communiqué.

Des sources au GICAM estiment que le projet de Manaouda était voué à l’échec dès le départ. « Il faut être clair : La démarche du MINSANTE n’avait aucune chance de déboucher sur l’amélioration de la qualité des produits. En l’absence de laboratoires, les contrôles devaient se limiter à des vérifications documentaires.Pour adresser le problème, il faut construire une véritable infrastructure qualité. Celle-ci va de la définition des normes au contrôle de marchés en passant par les analyses par les laboratoires certifiés et un processus clair et transparent de certification..
On en est encore loin malheureusement », indique la source à Mimimefoinfo.

ref: camerounweb

 

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